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Élections 2014 - Le gouvernement libéral comptera sur plusieurs de ses candidats vedettes

Le PLQ fait élire plusieurs de ses candidats vedettes
Agence QMI

MONTRÉAL - Alors qu'il espérait former un gouvernement majoritaire grâce à l'ajout de candidatures de renom, le Parti québécois a non seulement été évincé du pouvoir, il a perdu plusieurs de ses principales vedettes au passage, dont la plus prestigieuse de toutes, Pauline Marois, dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré.

La chef du Parti québécois, qui se disait sereine et confiante au moment de déposer son bulletin dans l'urne lundi matin, accusait un déficit d'environ 900 voix face à la jeune libérale Caroline Simard, une entrepreneure et spécialiste du marketing, avec seulement deux des 186 bureaux de vote à comptabiliser.

La soirée a également été stressante pour la ministre du Travail, Agnès Maltais (Tachereau), finalement réélue, tandis que le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne (Borduas), et son collègue des Finances, Nicolas Marceau (Rousseau), attendaient toujours, tard lundi soir, le verdict final des électeurs.

Et pendant que ces deux ténors du cabinet ministériel espéraient obtenir un nouveau vote de confiance des électeurs, cinq ministres péquistes se sont vu montrer la porte de sortie. Il s'agit de Diane De Courcy, dans Crémazie, Yves-François Blanchet, dans Johnson, Réjean Hébert, dans Saint-François, Bertrand Saint-Arnaud, dans Chambly, et Élizabeth Larouche, dans Abitibi-Est.

Par ailleurs, le passage de Léo Bureau-Blouin à l'Assemblée nationale n'aura duré que 18 mois. L'ancien président de la Fédération étudiante collégiale du Québec n'a pas été en mesure de se faire réélire dans Laval-des-Rapides, alors qu'il accusait un retard de quelque 4800 voix derrière le libéral Saul Polo après le dépouillement de 187 bureaux de scrutin.

Quant à Martine Desjardins, sa complice du Printemps érable et ex-présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec, elle a été battue dans Groulx, perdant aux mains du caquiste Claude Surprenant. Après le décompte de 210 des 215 bureaux de vote, Mme Desjardins tirait de l'arrière par un peu plus de 500 voix.

Par contre, le vice-premier ministre François Gendron a de nouveau obtenu la confiance des électeurs d'Abitibi-Ouest, et ce, pour une 11e fois consécutive, tandis que le magnat de Québecor Pierre Karl Péladeau fera son entrée à l'Assemblée nationale après avoir été déclaré élu dans Saint-Jérôme, avec une majorité d'environ 1800 voix.

Des victoires convaincantes

Pendant ce temps, les candidats de prestige du Parti libéral vivaient des heures empreintes de sérénité, à commencer par le chef Philippe Couillard, dans Roberval. Alors que certains analystes le voyaient perdant, M. Couillard fera plutôt un retour éclatant au Salon bleu de l'Assemblée nationale. Le prochain premier ministre du Québec menait par plus de 6400 voix sur le péquiste Denis Trottier, après le dépouillement de 145 des 160 bureaux de scrutin.

Les vétérans Jean-Marc Fournier (Saint-Laurent), Jacques Chagnon (Westmount-Saint-Louis) et Pierre Paradis (Brome-Missisquoi) ont tous été réélus, et ils seront appuyés par au moins quelques recrues, dont Hélène David (Outremont), Carlos Leitao (Robert-Baldwin), Martin Coiteux (Nelligan) et Jacques Daoust (Verdun).

M. Daoust, l'un des membres du «trio économique» de Philippe Couillard, a eu le meilleur sur l'une des nombreuses candidates-vedettes du Parti québécois, soit Lorraine Pintal, directrice générale et artistique du Théâtre du Nouveau Monde.

Par ailleurs, dans l'une des luttes les plus attendues de cette élection, Gaétan Barrette a détrôné l'ancienne libérale Fatima Houda-Pepin dans La Pinière, où elle régnait depuis 20 ans. Après le dépouillement de 186 bureaux sur 191, l'ancien président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec détenait une majorité de plus de 14 000 voix.

Élu lors d'une élection complémentaire en décembre, David Heurtel a été réélu pour le Parti libéral dans la circonscription de Viau.

Les leaders François Legault, de la Coalition avenir Québec, et Françoise David, de Québec solidaire, ont été déclarés élus dans L'Assomption et Gouin, respectivement, tout comme le ministre responsable de la charte des valeurs, Bernard Drainville, dans Marie-Victorin, le caquiste François Bonnardel (Granby) et Amir Khadir, pour Québec solidaire, dans Mercier.

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