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Les libéraux font des gains dans la région de Québec

Les libéraux font des gains dans la région de Québec

Les électeurs ont choisi des candidats libéraux dans 12 des 18 circonscriptions de Québec et de Chaudière-Appalaches, y compris dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré où le Parti québécois essuie une perte immense avec la défaite de Pauline Marois.

La chef péquiste a été battue par la libérale Caroline Simard par près de 900 voix de majorité.

En plus de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, les libéraux font quatre gains dans la grande région de Québec. Ils obtiennent la faveur des électeurs dans Montmorency, Charlesbourg, Vanier-Les-Rivières et Portneuf, reprenant ces circonscriptions aux mains de la Coalition avenir Québec.

Dans Charlesbourg notamment, l'ex-doyen de la Faculté des sciences sociales à l'Université Laval, François Blais, fera son entrée à l'Assemblée nationale. Le libéral a défait la députée sortante Denise Trudel qui a fait un court passage en politique provinciale.

Sam Hamad et Yves Bolduc sont pour leur part réélus dans les châteaux forts libéraux de Louis-Hébert et de Jean-Talon respectivement.

Sam Hamad, ancien ministre du Développement économique sous Jean Charest, obtient un cinquième mandat. Il se dit particulièrement heureux du travail accompli par son parti pour regagner la confiance des électeurs.

« On a été dans les bancs de punition pour 18 mois, on a refait nos devoirs, on a un nouveau chef qui a fait un travail extraordinaire et aujourd'hui, nous allons être le gouvernement de tous les Québécois, nous allons travailler pour l'intérêt du Québec, l'économie, l'emploi et la santé », a-t-il déclaré.

Maltais résiste

Au sortir de l'élection, Taschereau devient la seule circonscription péquiste de la région. Les électeurs accordent un sixième mandat à Agnès Maltais. Ministre responsable de la Capitale-Nationale au déclenchement des élections, Agnès Maltais l'emporte avec une courte majorité de moins de 400 voix sur le candidat libéral Florent Tanlet.

Agnès Maltais entend surmonter la défaite de son parti. « Ce n'est pas la première fois que je vis ça, ce n'est pas la première fois que les Québécois choisissent d'autres partis, mais que Taschereau demeure au Parti québécois. J'ai appris à l'accepter et à faire de mon mieux pour rebâtir et je vais rebâtir. »

Aux dernières élections de 2012, Agnès Maltais avait été élue avec une majorité de 4297 voix devant le libéral Clément Gignac.

Pertes pour la CAQ

La Coalition avenir Québec perd pour sa part quatre circonscriptions. Les candidats vedettes Gérard Deltell et Éric Caire dans Chauveau et La Peltrie respectivement, de même que Christian Dubé dans Lévis ont toutefois été réélus.

Gérard Deltell se dit déçu des pertes subies par son parti. « Je suis déçu de voir que notre message n'a pas pu être capté, n'aura pas été endossé par une majorité de Québécois », dit-il.

Un peu plus de 830 000 électeurs étaient appelés aux urnes dans la Capitale-Nationale et dans Chaudière-Appalaches. Un peu moins de 130 candidats et candidates tentaient de se faire élire dans les 18 circonscriptions de la région.

À la dissolution de l'Assemblée nationale, la Coalition avenir Québec détenait neuf circonscriptions dans la région, le Parti libéral du Québec en détenait sept, alors que le Parti québécois en détenait deux.

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