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La presse fustige le président de Ferrari

La presse fustige le président de Ferrari

Luca di Montezemolo a perdu une belle occasion de se taire à Bahreïn. Pouvait-il prévoir ce qui allait se passer en piste sous les projecteurs?

Le président de Ferrari avait dit à la presse dans le paddock dimanche qu'il n'aimait pas ce qu'il voyait en piste, et qu'il fallait faire des changements pour que la saison 2015 soit plus intéressante, pour que les pilotes ne soient plus des « chauffeurs de taxi ».

Bernie Ecclestone était de son avis, tandis que le président de la FIA Jean Todt se montrait plus nuancé. Ces trois poids lourds de la F1 avaient en tout cas des choses à dire sur les changements techniques imposés aux équipes.

M. Todt avait notamment dit à son ancien patron chez Ferrari qu'il devait « d'abord parler à ses ingénieurs pour être mieux informé ».

C'était quelques heures avant le Grand Prix, et le duel entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg.

Comment Luca di Montezemolo pouvait-il savoir que le public allait assister à une des plus belles courses de F1 des dernières années? Il a décidé de quitter le garage Ferrari quand il a vu que ses pilotes ne pouvaient pas se battre en ligne droite.

« Ça me fait mal au coeur de voir à quel point nos pilotes sont lents en ligne droite. ll n'y a plus rien à voir », a-t-il lancé, dépité.

En ce lundi, la presse spécialisée, et particulièrement britannique, n'est pas tendre envers M. di Montezemolo.

« Il a fallu deux coéquipiers unis par un vrai courage pour éloigner la F1 de toutes les querelles braillardes qui ont pollué la fraîcheur de la nuit à Bahreïn », a écrit The Times.

« Ce spectacle formidable, à couper le souffle, sous les 50 000 ampoules, a transformé ce terne rendez-vous dans le désert en un tour de manège haletant digne de Disneyland. »

« Dieu merci que les détracteurs de la F1 (version 2014) aient été présents à Bahreïn, a écrit The Independent. Où pour ce 900e Grand Prix de l'histoire, on a eu droit à un super spectacle, le meilleur depuis le début de la saision. »

« Hamilton et Rosberg ont fait des doigts d'honneur aux critiques, a écrit The Sun, dans son style imagé. Désolé, Luca, le seul taxi, il est pour toi. »

« Lewis n'a jamais piloté aussi bien, c'est le meilleur Grand Prix de ce siècle, a écrit The Daily Mail. Il s'est battu contre un pilote au sommet de son art, ce qui laisse présager une grande rivalité pour le titre. »

« Ce duel a rappelé les années Prost-Senna, avec l'acrimonie en moins, mais on a vu à Bahreïn une des plus belles batailles des récentes années », a écrit The Daily Telegraph.

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