Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La Colombie envisage de contrôler la vente d'acides face aux agressions

La Colombie envisage de contrôler la vente d'acides face aux agressions

Le gouvernement de Colombie envisage de contrôler la vente d'acides à la suite de plusieurs agressions par aspersion de produits chimiques qui ont suscité une forte émotion dans le pays.

"Il faut analyser comment contrôler la vente de ce type de substances, afin que les citoyens ne soient pas exposés à des personnes irrationnelles et inconsidérées", a déclaré lundi le ministre de la Défense, Juan Carlos Pinzon, dans un communiqué.

Au cours des dix derniers jours, plusieurs attaques à l'acide ayant gravement brûlé voire défiguré des habitantes ont provoqué une polémique face à cette forme de violence de plus en plus répandue.

Début avril, l'agression à l'acide d'une femme de 23 ans, dont le visage a été touché, a conduit le président colombien Juan Manuel Santos à monter au créneau pour "dénoncer un crime réellement atroce et déplorable".

Dimanche dernier, une nouvelle femme a été admise à l'hôpital Simon Bolivar de Bogota avec des brûlures dans la nuque, dans le dos, sur les fesses et sur les jambes.

Ce même jour, les auteurs présumés d'une autre attaque à l'acide, filmée par une caméra de surveillance, ont été placés en détention. Ils encourent une peine minimum de 18 ans de prison, selon un communiqué du parquet.

La possibilité d'alourdir les peines pour ce type de crime est également à l'ordre du jour. L'option a été évoquée de manière favorable par le ministre Pinzon. "Nous allons poursuivre (les auteurs), mais le plus important, c'est qu'ils n'aient pas l'opportunité de récidiver", a-t-il estimé.

Depuis 2004, près d'un millier d'agressions à l'acide ont été enregistrées en Colombie, selon les chiffres des services de médecine légale.

pz/plh

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.