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GP de Bahreïn - Hamilton: le duel contre Rosberg, "comme en karting"

GP de Bahreïn - Hamilton: le duel contre Rosberg, "comme en karting"

Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes), vainqueur dimanche à Bahreïn de son 24e Grand Prix de Formule 1, devant son coéquipier Nico Rosberg, a ensuite expliqué que ce duel lui avait rappelé, pendant la course, ses débuts "en karting" contre le même adversaire et ami.

Q: Qu'est-ce que ça vous fait de gagner ici pour la première fois ?

R: "Ca m'a pris du temps pour gagner ici, donc je suis vraiment fier. Je suis très reconnaissant à l'équipe d'avoir travaillé si dur pour nous permettre de monter tous les deux sur ce podium, devant ce superbe public. C'était excitant. Nico a piloté de manière fantastique pendant toute la course, il a été très loyal, et c'était très dur de le garder derrière moi, surtout à la fin. Je n'avais jamais gagné ici, sauf peut-être en Formule 3, en 2004, donc ça a mis du temps à venir. C'était l'une des courses les plus difficiles de ma carrière, la dernière fois c'était peut-être à Indianapolis en 2007, donc ça fait un bail".

Q: Racontez-nous ce gros duel avec Rosberg, vu de l'intérieur...

R: "Ce week-end avait bien commencé pour moi, puis j'ai perdu un peu de rythme alors que Nico a progressé. Je savais que j'avais besoin d'un bon départ aujourd'hui. J'ai d'abord réussi à creuser un écart, avec mon premier train de pneus, et globalement tout s'est bien passé pour moi, sauf quand la voiture de sécurité est sortie (ndlr: au 42e tour) et qu'on s'est retrouvés avec des pneus différents (medium pour Hamilton, tendres pour Rosberg, pour les dix derniers tours). Nico a été très rapide avec son dernier train de pneus tendres donc j'étais sur le fil du rasoir tout le temps et c'était un vrai soulagement quand j'ai passé la ligne d'arrivée. Quand on se bagarre contre son coéquipier, c'est très dur de prendre les bonnes décisions sur le meilleur endroit où placer sa voiture, où freiner".

Q: Comment avez-vous fait pour résister jusqu'au bout ?

R: "C'était incroyablement difficile, l'une des situations les plus délicates pour moi depuis longtemps. Je pense que l'avantage des pneus tendres peut être estimé à un peu plus de six dixièmes de seconde, sur nos voitures, alors c'était très dur de garder Nico derrière moi, en dehors de mon aspiration et de la possibilité pour lui d'utiliser le DRS (ndlr: aileron arrière ajustable, qui permet de doubler si on est à moins d'une seconde de la voiture de devant). J'ai dû attaquer à fond pendant les dix derniers tours et je pense que c'était une course exceptionnelle, vu les conditions. Nous n'avons pas fait une course comme ça, avec Nico, depuis nos débuts en karting. Je viens de lui en parler, je ne me souviens pas de l'année, mais c'était notre première grosse bagarre: il a mené pendant toute la course et je l'ai doublé dans le dernier tour, pour gagner. J'étais sûr qu'il allait me faire la même chose aujourd'hui, c'est à cela que je pensais dans ma tête".

Propos recueillis sur le podium et en conférence de presse

dlo/ig

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