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Coupe Davis - La France force la porte des demi-finales

Coupe Davis - La France force la porte des demi-finales

L'équipe de France de Coupe Davis a fait preuve de force de caractère pour renverser une situation fortement compromise contre l'Allemagne en quarts de finale, dimanche à Nancy, un signal encourageant pour l'avenir.

Une élimination contre l'Allemagne, décimée par les absences, aurait eu des conséquences probablement désastreuses sur l'unité des Tricolores, plus attendus que jamais cette année après l'élimination de l'Espagne et la Serbie.

Mais les Bleus, qui s'étaient arrêtés en quarts en 2012 face aux Etats-Unis et en 2013 contre l'Argentine, retrouveront finalement les demies, comme en 2010 (finalistes face aux Serbes) et 2011 (demi-finalistes face aux Espagnols).

La France, accueillera la République tchèque, la double tenante du titre qui a éliminé le Japon, du 12 au 14 septembre.

Les défaites vendredi dans les deux premiers simples de Julien Benneteau (N.50 mondial) face à Tobias Kamke (N.96), et de Jo-Wilfried Tsonga (N.12) devant Gojowczyk, seulement 119e mondial, avait placé la France dans une situation délicate.

Mais les Bleus, souvent raillés pour leur supposée fragilité mentale, n'ont pas courbé l'échine. Le double Michaël Llodra/Benneteau leur a d'abord rendu l'espoir samedi, en battant la paire Andre Begemann/Kamke.

Puis, Tsonga, revanchard après sa défaite du premier jour, a rétabli la situation dimanche face à Kamke (6-3, 6-2, 6-4). Avant que Gaël Monfils (N.25), surmotivé par l'ambiance et le contexte, ne donne le coup de grâce à Gojowczyk (6-1, 7-6 (7/0), 6-2).

C'est seulement la quatrième fois de son histoire que la France remonte un déficit de 2-0. Les Tricolores avaient réussi pareil retournement de situation pour la dernière fois en 1996, face à l'Italie en demi-finale, à Nantes.

"Je suis hyper fier de mes joueurs, de la réaction qu'ils ont eue", a souligné Arnaud Clément. "Oui, ils étaient archi-favoris, oui ils se sont imposés, quelque part on peut dire : +C'est logique+. Mais vu les circonstances, ce n'était pas évident."

cyb/jde

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