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Couillard cache des informations sur l'enquête de l'UPAC, selon le PQ

Couillard cache des informations sur l'enquête de l'UPAC, selon le PQ
Radio Canada

Les candidats péquistes Jean-François Lisée et Pierre Duchesne demandent à Philippe Couillard de dévoiler l'identité des 11 personnes qui seraient impliquées dans un stratagème de financement illégal du PLQ. Mais le chef libéral affirme ne pas connaître leurs noms.

Ces 11 personnes sont mentionnées dans un mandat de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) qui a mené à la perquisition de la permanence du Parti libéral à Montréal, en juillet dernier. On y apprend que ces personnes auraient participé pendant des années à un système permettant à des entrepreneurs d'obtenir des contrats publics en échange de financement pour le parti. Mais leurs noms sont caviardés.

« On n'a pas l'information, a répliqué Philippe Couillard. Soit [les péquistes] ne le savent pas, ce qui est déjà grave, soit ils font semblant de ne pas le savoir. C'est tout caviardé et il y a une ordonnance de la cour là-dessus. »

Les deux péquistes se sont montrés convaincus en conférence de presse, samedi, que le chef libéral connaît l'identité des libéraux ciblés par l'enquête de l'UPAC. « Si c'était des bénévoles ou des gens sans importance, on suppose qu'il aurait déjà donné ces noms pour que ce soit derrière lui. C'est une épée de Damoclès au-dessus du Parti libéral qui plane depuis juillet », a dit M. Lisée.

MM. Duchesne et Lisée se demandent si ces 11 personnes sont actuellement candidats aux élections, ou encore s'ils ont participé à la campagne au leadership de Philippe Couillard. Selon eux, les Québécois ont le droit de connaître la vérité avant de voter, parce que, sinon, il pourrait élire « un gouvernement qui a un énorme vice caché ».

Radio-Canada a déposé une requête en cour pour avoir le contenu de ce mandat de perquisition. Les débats à la cour ont commencé. Radio-Canada a publié ce qu'il pouvait pour le moment et les débats se poursuivront dans deux semaines pour tenter d'en obtenir le plus possible, après les élections.

Les pancartes détournées de la campagne électorale

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