Le syndicat Unifor fait volte-face et suspend pour l'instant son projet d'organiser un vote de syndicalisation dans les usines de Toyota à Cambridge et à Woodstock, en Ontario.
Le constructeur a révélé cette semaine avoir 7500 employés admissibles dans ses usines ontariennes et non pas 6500, comme le croyait le syndicat, qui doit solidifier ses appuis avant de tenir un vote.
Unifor devait à l'origine présenter, lundi, une demande à la Commission des relations de travail de l'Ontario dans le but d'organiser un vote de syndicalisation.
Le syndicat n'a fixé aucun nouvel échéancier.
Jusqu'à maintenant, le plus gros syndicat privé au pays dit avoir reçu l'appui de plus de 3000 travailleurs de Toyota.
Troisième tentative
Aucun travailleur de Toyota en Amérique du Nord n'est actuellement syndiqué.
Dans le cas des usines canadiennes, il s'agit de la troisième tentative de syndicalisation.
Parmi les préoccupations des travailleurs : le régime de retraite moins généreux offert aux nouveaux employés. Toyota, pour sa part, affirme que la représentation syndicale est superflue.