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Présence à l'Est: l'Otan réplique à la Russie qu'elle n'a pas violé ses engagements

Présence à l'Est: l'Otan réplique à la Russie qu'elle n'a pas violé ses engagements

L'Otan a répliqué jeudi à Moscou, qui avait dénoncé le renforcement de sa présence en Europe de l'Est après l'intervention russe en Ukraine, en affirmant qu'elle n'avait pas violé ses engagements internationaux et en dénonçant la "propagande" russe.

"Non, naturellement, nous n'avons pas violé la Déclaration de Rome" qui a créé le Conseil de coopération Otan-Russie (COR) en 2002, a déclaré le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, lors d'une conférence de presse.

"Je suis même étonné que la Russie puisse affirmer que l'Otan a violé ses engagements, parce que la Russie viole actuellement tous les principes et ses engagements internationaux, en premier lieu celui de ne pas envahir d'autres pays", a ajouté M. Rasmussen, qui s'exprimait à l'issue d'une rencontre avec le nouveau Premier ministre estonien, Taavi Roivas.

L'Otan a décidé le déploiement temporaire d'avions-radars Awacs au dessus de la Pologne et de la Roumanie dans le cadre de "la surveillance" de la crise en Ukraine. De leur côté, les Etats-Unis ont envoyé quatre avions de chasse F-15 en Lituanie et 12 F-16 en Pologne.

Jeudi, le ministre russe des Affaires étrangères a demandé à l'Otan de s'expliquer sur le renforcement de sa présence en Europe de l'Est, et notamment de préciser si ces mouvements étaient conformes aux accords en vigueur.

"Nous avons posé cette question à l'Alliance atlantique. Nous attendons une réponse qui ne soit pas seulement une réponse mais qui soit entièrement basée sur le respect des règles que nous avons élaborées", a ajouté M. Lavrov.

M. Rasmussen a indiqué qu'il n'avait "pas reçu de telles questions de la Russie". "Franchement, c'est juste un nouvel élément de propagande et de désinformation russe", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de l'alliance atlantique a jugé que les déclarations russes étaient basées sur une "interprétation sans fondement" des accords entre l'Otan et la Russie.

Mercredi, M. Rasmussen avait dit partager les "préoccupations" du plus haut responsable militaire de l'Alliance, qui a affirmé que la Russie pourrait "atteindre ses objectifs en trois à cinq jours" si elle décidait d'une "incursion" en Ukraine.

jlb/siu/rhl

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