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Les Premières Nations du Québec veulent leur casino

Les Premières Nations du Québec veulent leur casino

L'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) désire développer un projet de casino dont les revenus seraient destinés à ses communautés membres.

Son chef, Ghislain Picard, a dévoilé son intention jeudi, en pleine campagne électorale, pour souligner les efforts insuffisants des gouvernements pour stimuler les discussions visant à améliorer la situation économique des Autochtones.

« Face à des gouvernements qui font tout pour éviter les discussions destinées à relever les perspectives économiques pour nos populations, l'Assemblée n'a plus le choix », souligne-t-il. On ignore pour l'instant à quel endroit se situerait l'établissement entièrement géré par les Premières Nations que désire mettre sur pied l'APNQL.

Le chef de l'APNQL a l'intention de déposer sa proposition lors de la prochaine rencontre des chefs des Premières Nations, dont la date n'a pas encore été précisée.

« Les Premières Nations disposent de l'autorité nécessaire pour donner leur aval à un (tel) projet, explique M. Picard. Nous n'avons jamais renié notre autorité de prendre des décisions, quelles qu'elles soient, au nom de nos nations. »

Une réponse à l'inaction du gouvernement

Selon le chef de l'APNQL, l'initiative représente une réponse aux « vaines tentatives » d'engager les gouvernements du Québec dans un dialogue sur la notion d'un meilleur partage de la richesse avec les Premières Nations.

« Le développement se poursuit sans aucune considération de nos droits et titres sur le territoire, affirme M. Picard. Avec un discours politique au Québec qui continue d'être aveugle et muet face à l'incontournable réalité de nos peuples, il est temps de changer le rapport de force. »

M. Picard rappelle qu'aux États-Unis, les groupes autochtones sont propriétaires de quelque 400 casinos et que l'on compte près d'une vingtaine d'établissements similaires au Canada dans au moins cinq provinces.

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