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Le numéro un de PSA écarte l'ouverture de nouvelles usines en Europe

Le numéro un de PSA écarte l'ouverture de nouvelles usines en Europe

Le nouveau président du directoire de PSA Peugeot Citroën, Carlos Tavares, a écarté jeudi la possibilité d'ouvrir de nouvelles usines en Europe "dans les prochaines années", évoquant des "surcapacités" du constructeur automobile français.

"PSA n'est pas du tout en situation de créer de nouvelles usines dans les prochaines années" en Europe, a-t-il dit devant des journalistes à Lisbonne. "Nous avons déjà des surcapacités et devons accélérer l'amélioration de l'efficacité de nos usines", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les perspectives de l'usine de PSA au Portugal située à Mangualde (nord), il s'est contenté de déclarer que son avenir dépendrait de ses "résultats et performances".

"L'avenir de industrie automobile au Portugal passera par l'exportation", a-t-il relevé. L'usine de Mangualde qui a fabriqué l'an dernier 56.713 véhicules utilitaires, des Berlingo et des Partner, exporte 95% de sa production, notamment en Espagne, France et au Royaume-Uni.

La taille du marché automobile au Portugal est très limitée: 126.684 unités ont été vendues l'an dernier, soit une hausse de 11,7%. Selon les estimations de M. Tavares, les ventes de l'ensemble des constructeurs devraient atteindre environ 150.000 véhicules cette année, soit une hausse de 20%.

Le marché portugais de l'automobile est loin d'avoir retrouvé son niveau d'avant la crise. Après un pic à 420.000 voitures en 2000, les ventes de véhicules franchissaient régulièrement la barre des 270.000 unités avant 2010.

"Nous avons l'ambition de devenir le premier groupe automobile au Portugal", a encore déclaré le patron de PSA. Le groupe est actuellement numéro deux au Portugal, avec une part de marché d'environ 16%, derrière Volkswagen.

M. Tavares a critiqué par ailleurs le coût élevé de l'énergie électrique au Portugal, estimant qu'il était "40% supérieur aux tarifs en France", ce qui pèse sur la compétitivité des entreprises.

"C'est très pénalisant, car pour fabriquer une voiture, la consommation d'énergie est très élevée", a-t-il souligné avant d'aborder ce sujet lors d'une rencontre avec le secrétaire d'Etat aux Transports Sergio Monteiro.

L'ancien numéro deux de Renault, originaire de Lisbonne, qui a pris les rênes du groupe le 31 mars, doit dévoiler le 14 avril un nouveau plan stratégique, qui courra jusqu'en 2016.

bh/tsc/rhl

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