Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Arrivée de John Kerry au Maroc, en provenance d'Algérie

Arrivée de John Kerry au Maroc, en provenance d'Algérie

Le secrétaire d'Etat John Kerry est arrivé jeudi soir au Maroc, un allié régional avec lequel la relation a toutefois connu un accroc il y a un an sur le dossier du Sahara occidental, une ex-colonie espagnole contrôlée par le royaume.

En provenance d'Algérie, M. Kerry est arrivé à l'aéroport de Rabat-Salé vers 19H30 locales (18H30 GMT), selon une journaliste de l'AFP.

Il devait s'entretenir avec le chef du gouvernement, l'islamiste Abdelilah Benkirane, avant de rencontrer vendredi d'autres hauts responsables du royaume pour évoquer les coopérations sécuritaire, économique, commerciale ou encore éducative entre les deux pays.

Le Maroc et les Etats-Unis sont notamment liés depuis 2006 par un accord de libre-échange qui a entraîné un quadruplement du commerce bilatéral, à 4 milliards USD en 2012.

Cette visite intervient moins d'un mois avant un nouveau vote au conseil de sécurité sur la mission de l'ONU au Sahara occidental (Minurso).

L'an dernier à la même époque, un projet de résolution américain visant à élargir le mandat de la Minurso aux droits de l'Homme avait été vigoureusement combattu par le Maroc.

Courroucé, Rabat avait annulé un exercice militaire conjoint, avant d'obtenir gain de cause, la résolution appelant simplement les parties à "améliorer la situation".

A l'occasion d'une visite à Washington du roi Mohammed VI en novembre, la Maison blanche avait par la suite réaffirmé que le plan marocain d'autonomie pour le Sahara était "réaliste".

Le président Barack Obama avait aussi salué "l'engagement du roi à mettre fin aux pratiques de procès de civils devant la justice militaire".

Le mois dernier, le Maroc a effectivement annoncé l'approbation en conseil des ministres d'un projet de loi mettant fin à la possibilité de telles poursuites.

Cette décision, qui doit encore être examinée au Parlement, était très attendue depuis les critiques formulées il y a un an par des ONG après le procès de 25 Sahraouis pour le meurtre de membres des forces de l'ordre lors du démantèlement d'un camp fin 2010.

Le plan d'autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara occidental, un vaste territoire de moins d'un million d'habitants, est rejeté par les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger, qui réclament un référendum d'autodétermination.

Les efforts de médiation de l'ONU sur ce dossier sont actuellement dans l'impasse.

jkb-gk/ob/vl

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.