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Afghanistan: l'Otan appelle à des élections "crédibles"

Afghanistan: l'Otan appelle à des élections "crédibles"

Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a jugé mercredi "crucial" que les élections de samedi en Afghanistan soient "crédibles, inclusives et transparentes", alors qu'au moins six policiers ont été tués à Kaboul par un kamikaze qui s'est fait exploser dans un bâtiment du ministère de l'Intérieur.

"Dans trois jours seulement, le peuple d'Afghanistan exprimera son vote pour les élections présidentielle et provinciales. Il s'agit d'un nouveau moment clé pour l'Afghanistan", a déclaré M. Rasmussen, qui s'exprimait avant l'annonce de l'attaque, qui a été revendiquée sur Twitter par les talibans, qui ont promis de "perturber" l'élection par tous les moyens.

Malgré les attaques menées par les rebelles islamistes ces dernières semaines, "les forces afghanes peuvent être fières", a déclaré le secrétaire général de l'Alliance atlantique en ouvrant une réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères des pays, membres et non-membres de l'Otan, participant à la mission de sécurisation menée par l'alliance en l'Afghanistan (Fias, Isaf en anglais).

"Le jour des élections, les forces afghanes protègeront les bureaux de vote, afin que leurs compatriotes puissent exercer les droits pour la défense desquels ils se sont battus", a assuré M. Rasmussen.

"Il est maintenant crucial que ces élections soient crédibles, inclusives et transparentes, que leurs résultats soient largement acceptables pour le peuple afghan", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général a réaffirmé "l'engagement" de l'Otan vis-à-vis de l'Afghanistan. Mais il a répété que, sans signature par Kaboul de l'accord bilatéral de sécurité (BSA) entre l'Afghanistan et les Etats-Unis, "il n'y aura pas de mission" pour succéder à la Fias, dont le mandat expire à la fin de l'année.

L'Otan continue à planifier cette opération destinée à entraîner les forces afghanes et à poursuivre la "mission antiterroriste" contre ce qu'il reste d'Al-Qaïda, mais "plus il faut de temps pour signer cet accord, moins nous pourrons faire de choses", a-t-il prévenu.

En dépit des rebuffades du président afghan actuel, Hamid Karzaï, Washington compte toujours voir l'accord bilatéral de sécurité signé par son successeur afin de maintenir environ 10.000 hommes jusqu'à la fin 2016 en Afghanistan.

siu/aje/rhl

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