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Vol MH370: un sous-marin de la Royal Navy se joint aux recherches

Vol MH370: un sous-marin de la Royal Navy se joint aux recherches

Un sous-marin britannique s'est joint mercredi aux recherches dans l'océan Indien du vol MH370, dont le mystère de la disparition il y a près de quatre semaines pourrait n'être jamais éclairci, ont prévenu les enquêteurs.

Le chef de la police malaisienne, Khalid Abu Bakar, a annoncé que l'enquête criminelle menée par ses services n'avait pour le moment rien donné.

Tous les passagers et membres d'équipage ont été "écartés" de l'enquête, à l'exception des deux pilotes, a-t-il dit, cité par l'agence officielle Bernama.

"Donnez-vous du temps", a-t-il dit aux journalistes. "Il se pourrait que nous ne connaissions jamais la cause de cet événement".

Mardi, la Malaisie avait annoncé que l'étude des dernières communications entre le cockpit et le contrôle aérien n'avait rien révélé d'"anormal".

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines a disparu le 8 mars, avec 239 personnes à bord.

Le vol MH370 parti de Kuala Lumpur pour Pékin a, pour une raison inconnue, dévié de son plan de vol et mis cap sur l'ouest, survolant la Malaisie péninsulaire, vers le détroit de Malacca. Les radars l'ont perdu à ce moment-là.

La Malaisie a officiellement annoncé le 25 mars qu'il avait "fini dans le sud de l'océan Indien".

L'étrange scénario, et l'hypothèse corrélée d'un déroutement volontaire, a rapidement jeté le soupçon sur le commandant de bord, Zaharie Ahmad Shah, 53 ans, et son copilote, Fariq Abdul Hamid, 27 ans.

Aucun élément matériel n'a cependant permis pour le moment d'incriminer ni le pilote, ni son second.

Des bateaux, avions et hélicoptères participent aux opérations de recherche dans une aire marine de 319.000 km2, équivalant à la surface de la Norvège.

Et pour la première fois, un sous-marin a été déployé mercredi, le HMS Tireless, arrivé dans la zone inspectée pour "contribuer aux efforts de localisation de l'avion grâce à ses capacités avancées de recherche sous l'eau", a annoncé la Royal Navy.

Un navire britannique, le HMS Echo, doit lui aussi arriver sur zone pour accompagner le bateau de la Marine australienne, l'Ocean Shield, qui a quitté Perth (ouest de l'Australie) lundi soir en emportant une sonde de 35 kilos attachée au bout d'un câble pour capter les émissions acoustiques des boîtes noires.

L'Ocean Shield est attendu en fin de semaine dans la zone où ont été repérés de possibles débris de l'avion, soit quasiment à expiration de la durée théorique (30 jours) d'émission des boîtes noires du Boeing 777.

Les recherches seront longues et laborieuses car la zone est vaste et le sonar américain doit être tracté à 5 km/h pour qu'il puisse détecter des signaux.

Le Premier ministre de Malaisie, Najib Razak, était attendu dans la soirée à Perth, où sont coordonnées les recherches en mer.

La gestion de cette crise majeure par la Malaisie a été vivement critiquée, notamment par les familles des 153 passagers chinois, qui accusent Kuala Lumpur d'incompétence, voire de volonté de travestir la vérité.

M. Najib rencontrera son homologue australien, Tony Abbott, et le coordinateur des recherches, Angus Houston, ancien chef des armées australiennes.

"La vérité c'est qu'il s'agit de l'opération de recherches la plus complexe et la plus difficile que j'ai jamais vue", a assuré ce dernier mercredi.

Il est absolument "fondamental" de retrouver des débris de l'avion, "seul espoir de retrouver l'avion au fond de l'océan", a-t-il dit.

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