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Élections 2014 - L'absence de Claude Blanchet n'est pas liée au «deal» présumé, dit Pauline Marois

L'absence de Claude Blanchet n'est pas liée au «deal» présumé, dit Pauline Marois
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MONTRÉAL - La chef péquiste Pauline Marois a affirmé vendredi matin que si son époux, Claude Blanchet, ne faisait pas campagne à ses côtés, il n'en demeurait pas moins très actif dans la circonscription qu'elle représente.

Il n'y a donc pas de lien à établir entre l'absence de M. Blanchet et le «deal» allégué avec le Fonds de solidarité de la FTQ, a-t-elle affirmé. Comme elle l'avait fait lors du second débat des chefs, jeudi soir, elle a d'ailleurs nié à nouveau l'existence d'une telle entente vendredi.

Pauline Marois a rappelé qu'elle a fait un seul arrêt dans sa circonscription de Charlevoix - Côte-de-Beaupré depuis le début de la campagne électorale. Mais Claude Blanchet, lui, a été très présent sur le terrain, a-t-elle précisé.

«Il fait du porte-à-porte, il visite des entreprises. C'est sérieux, hein, il fait vraiment ça», a expliqué Mme Marois en point de presse lorsqu'elle a été interrogée sur le rôle que jouait son époux.

«Il rencontre même des élus avec des militants de ma formation politique. Il a toujours été assez impliqué», a-t-elle poursuivi.

La leader péquiste avait martelé jeudi soir, lors du face à face animé par Pierre Bruneau, qu'il n'y avait pas eu de «deal» entre son mari et le Fonds de solidarité.

«Pourquoi? Parce qu'il y en a une, commission d'enquête sur l'industrie de la construction, et si la FTQ avait voulu faire des pressions sur moi, M. (Michel) Arsenault l'a dit sous serment: 'quand je rencontrais Mme Marois, je rencontrais un mur. Un mur de béton'», a-t-elle tranché.

La caravane péquiste a passé la journée de vendredi dans la région de Montréal. Elle s'est arrêtée dans deux circonscriptions qui ne sont pas détenues par le Parti québécois, soit Verdun et La Prairie.

La première était représentée par le député libéral démissionnaire Henri-François Gautrin. Le caquiste Stéphane Le Bouyonnec a remporté la seconde aux dernières élections.

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