Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

The Ultimate Fighter Nations: Tim Kennedy: «De l'Irak à l'octogone»

The Ultimate Fighter Nations: Tim Kennedy: «De l'Irak à l'octogone»
FORT CAMPBELL, KENTUCKY - NOVEMBER 6: (L-R) Tim Kennedy kicks Rafael Natal in their UFC middleweight bout on November 6, 2013 in Fort Campbell, Kentucky. (Photo by Jeff Bottari/Zuffa LLC/Zuffa LLC via Getty Images)
Jeff Bottari/Zuffa LLC via Getty Images
FORT CAMPBELL, KENTUCKY - NOVEMBER 6: (L-R) Tim Kennedy kicks Rafael Natal in their UFC middleweight bout on November 6, 2013 in Fort Campbell, Kentucky. (Photo by Jeff Bottari/Zuffa LLC/Zuffa LLC via Getty Images)

Le combattant Tim Kennedy a vécu les horreurs de la guerre. Membre des fameux Green Berets, les Forces spéciales de l’armée des États-Unis, il a participé à des missions dans des lieux aussi hostiles que l’Irak et l’Afghanistan. Nul besoin de mentionner que le fait de grimper dans l’octogone ne l’effraie guère.

«La guerre, c’est vraiment atroce. J’ai été chanceux d’avoir combattu aux côtés des meilleurs militaires au monde là-bas. Être avec ces gars merveilleux m'a permis d'estomper un peu les choses horribles que j’ai pu voir, a confié le pugiliste au Huffington Post Québec. Ça m’a aussi fait grandir en tant que personne. Je suis plus discipliné, plus calme et plus réfléchi.»

Le 16 avril au Colisée Pepsi de Québec, Tim Kennedy (17-4) affrontera l’Anglais Michael Bisping (24-5) en finale du gala d’arts martiaux mixtes (AMM) The Ultimate Fighter Nations Finale.

Le militaire de métier espère d’ailleurs obtenir l’appui de quelques collègues canadiens de la base de Valcartier pour son combat.

«J’ai passé du temps avec les soldats canadiens des forces spéciales en Afghanistan, a-t-il souligné. Ils étaient remarquables, de super soldats. Forces spéciales canadiennes: venez m’encourager! C’est un honneur de me battre à Québec.»

Ce sera toutefois une première présence dans la Vieille Capitale pour l’Américain âgé de 34 ans.

«Je suis allé une quinzaine de fois au Canada, majoritairement à Toronto et à Montréal, a-t-il indiqué. J’allais aussi à Niagara Falls avec ma famille quand j’étais petit et j’y achetais plein de bonbons.»

Un habitué des zones plus chaudes et désertiques, Kennedy pourrait tout de même se sentir hors de son élément si le printemps continue de se faire attendre dans la Belle Province…

«Ce sera une première fois à Québec pour moi. On me dit que c’est un peu froid là-bas ces temps-ci. Il faut savoir que je demeure au Texas et que mon camp d’entraînement est au Nouveau-Mexique… je vais me les geler!», a lancé le sympathique gladiateur.

Bagage impressionnant

Même si la fiche officielle de Tim Kennedy en AMM est de 17-4, ne vous fiez pas à celle-ci. L’homme s’entraînant sous la férule de l’entraîneur Greg Jackson à Albuquerque s’est battu à une trentaine de reprises dans des duels non sanctionnés.

«À huit ou neuf ans, j’ai commencé à suivre des cours de karaté, de taekwondo, de lutte et de boxe. J’ai ensuite participé à des tournois de jiu-jitsu et de kickboxing. Ça a été une progression naturelle vers les AMM», s’est-il souvenu.

«En tout, j’ai fait 31 combats non sanctionnés. Ce n’était pas des compétitions amateurs, puisque j’étais payé. À l'époque, ça avait lieu dans des bases militaires, à Tijuana (la ville frontière mexicaine réputée pour ses extrêmes) et dans des réserves amérindiennes», a-t-il ajouté.

De plus, Kennedy a remporté trois tournois de l’armée américaine en Combatives, système de combat à mains nues où il est détenteur d’une ceinture noire.

«En fait, on doit se battre sept ou huit fois en deux jours. C’est en trois étapes: la première consiste en du jiu-jitsu (combat au sol), les vainqueurs passent à la ronde suivante où ils s’affrontent en sambo (combat debout sans frappes et transition au sol) et finalement, les gagnants se croisent en AMM», a-t-il expliqué.

Objectif: finir Bisping

Il s’agira d’un quatrième affrontement prévu en cinq rounds pour Tim Kennedy, le 16 avril.

Lors de sa dernière sortie, il avait été la tête d’affiche d’un gala tenu sur la base militaire de Fort Campbell, au Kentucky, le 6 novembre 2013. En finale de l’événement UFC: Fight for the Troops 3, Kennedy n’avait pris que 4:40 pour assommer le Brésilien Rafael Natal.

Il compte réserver le même sort à Michael Bisping.

«Bisping est un dur. Il est talentueux et mérite d’être considéré dans le top 5 des meilleurs poids moyens (185 lb) de l’UFC, a évalué le Sergent natif de Californie. Malheureusement pour lui, j’aime les combats de cinq rounds. Ça me laissera plus de temps pour lui passer le K.-O. ou le soumettre.»

INOLTRE SU HUFFPOST

Johny Hendricks, Georges St. Pierre

Georges St-Pierre contre Johny Hendricks

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.