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Nouveaux démêlés avec la justice pour Bernard « Rambo » Gauthier

Nouveaux démêlés avec la justice pour Bernard « Rambo » Gauthier
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Bernard « Rambo » Gauthier, représentant syndical de la FTQ-Construction sur la Côte-Nord, a de nouveaux démêlés avec la justice. Il a été arrêté mardi à Sept-Îles et accusé d'avoir contrevenu à deux engagements qu'il devait respecter dans la foulée d'un procès l'opposant à Harold Richard, un travailleur syndiqué par la CSN-Construction.

Au terme d'un procès concernant un incident survenu l'été dernier lors de la grève de l'industrie de la construction, la juge Nathalie Aubry avait exigé jeudi dernier que trois membres du local 791 (opérateurs de machinerie lourde), soit Bernard Gauthier, Marc Bérubé et Christian Bouchard, n'entrent d'aucune façon en contact avec Harold Richard.

M. Richard, qui avait déjà eu des démêlés avec Bernard Gauthier au préalable, avait porté plainte après avoir été menacé et intimidé par les trois hommes près du centre des congrès de Sept-Îles le 18 juin 2013. Lors de son court témoignage, Bernard Gauthier a reconnu avoir invectivé le plaignant.

Bernard Gauthier aurait violé deux de ses engagements, soit de ne pas harasser, molester, harceler, importuner ou épier Harold Richard, et de ne pas communiquer directement ou indirectement de quelque façon que ce soit avec lui. Les faits qui lui sont reprochés seraient survenus le 20 mars, soit le jour même où la juge Aubry a annoncé sa décision.

Il a été libéré moyennant une caution de 5000 $ et devra comparaître au palais de justice de Sept-Îles le 14 avril prochain.

Harold Richard et Bernard Gauthier n'en sont pas à leurs premiers démêlés.

En 2009, Harold Richard a perdu son emploi chez Équipements nordiques après s'être affilié à la CSN.

En avril 2013, la Commission des relations du travail a reconnu que la FTQ-Construction et Bernard Gauthier ont fait pression auprès de l'entreprise pour qu'il soit congédié. La Cour supérieure a confirmé il y a quelques jours que la FTQ-Construction était responsable des agissements de ses représentants syndicaux, et que ces derniers avaient bel et bien faits de l'intimidation dans ce dossier.

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