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Démission en bloc de la commission électorale irakienne

Démission en bloc de la commission électorale irakienne

Les membres de la commission électorale en Irak ont démissionné en bloc mardi pour protester contre les interférences politiques dans leur travail, ce qui jette un doute supplémentaire sur le déroulement des élections législatives prévues le 30 avril.

L'organisation du scrutin est déjà menacée par les violences persistantes à travers le pays, notamment dans les régions en proie depuis début 2013 à une recrudescence des attaques de rebelles sunnites.

La haute commission électorale indépendante estime être prise entre deux feux, en raison des décisions contradictoires du Parlement et de l'appareil judiciaire sur l'interdiction de certaines candidatures.

« La commission est soumise à d'intenses pressions résultant du conflit entre les pouvoirs législatif et judiciaire », écrivent ses membres dans un communiqué.

Selon eux, la querelle entre le Parlement et la justice trouve sa source dans des interprétations divergentes du code électoral, qui permet d'exclure les candidats « de mauvaise réputation ».

Ses détracteurs accusent le premier ministre Nouri Al-Maliki de se servir de cet article pour écarter ses adversaires politiques et se dégager la voie vers un troisième mandat.

Le communiqué souligne que cette démission collective, destinée à préserver « l'indépendance et le professionnalisme » de la commission, doit encore être approuvée par le président de l'instance.

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