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Cols blancs : les gens d'affaires ne veulent pas être pris en otage

Cols blancs : les gens d'affaires ne veulent pas être pris en otage

Les gens d'affaires ne veulent pas faire les frais des querelles entre la Ville de Québec et les cols blancs qui ont annoncé des moyens de pression afin de débloquer les négociations pour le renouvellement de leur convention collective.

Les cols blancs ont fait savoir lundi qu'ils auront recours à la grève pour se faire entendre au cours des prochains mois. Le syndicat des cols blancs a aussi lancé un appel au boycottage des entreprises membres de la Chambre de commerce de Québec qui ont appuyé le maire Labeaume durant la campagne électorale.

Alain Kirouac, président et chef de la direction de la Chambre de commerce et d'industrie de Québec, juge cette démarche inacceptable.

« On ne comprend absolument pas cette stratégie de la part des cols blancs et du syndicat surtout. C'est inacceptable. Pourquoi les gens d'affaires et surtout nos restaurateurs ou tout autre commerçant feraient le jeu d'une convention collective, de négociations entre des syndiqués et son employeur? », soulève-t-il.

Selon M. Kirouac, il est inconcevable que les syndiqués punissent des gens d'affaires qui n'ont aucune influence sur ce conflit de travail. M. Kirouac ne croit pas par ailleurs que cette stratégie du syndicat permettra aux cols blancs d'atteindre le but visé.

Le président du syndicat des cols blancs, Jean Gagnon, a répété mardi que des actions étaient nécessaires face à l'impasse dans le conflit qui oppose les employés de bureau et leur employeur. Jean Gagnon fonde peu d'espoir dans la rencontre avec la conciliatrice prévue mardi prochain.

« Si la Ville est encore sur ses positions, la rencontre ne durera pas longtemps et nous, c'est clair de toute façon que cet été, il va y avoir des journées de grève si le contrat de travail n'est pas réglé », a-t-il affirmé.

Le syndicat fait valoir que les 1800 cols blancs sont sans contrat de travail depuis 39 mois.

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