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Le pétrole finit en légère hausse à New York, mais reste sous les 100 dollars

Le pétrole finit en légère hausse à New York, mais reste sous les 100 dollars

Les cours du pétrole ont fini en légère hausse lundi à New York, soutenus par la crainte d'une fermeture prolongée d'un important couloir de navigation aux portes du golfe du Mexique, malgré l'anticipation d'une nouvelle hausse des stocks de brut américains.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai s'est apprécié de 14 cents, à 99,60 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Après une ouverture en nette hausse, au-dessus du seuil psychologique des 100 dollars, les prix du pétrole new-yorkais ont effacé une partie de leurs gains en fin de séance, ne parvenant pas à clôturer au-delà de ce niveau.

Ils ont profité en début d'échanges de craintes d'une fermeture prolongée du Houston Ship Channel, un important couloir de navigation du port de Houston, au Texas (sud) survenue ce week-end à la suite d'une collision entre une barge et un navire.

Cet accident a provoqué la fuite de quelque 168.000 gallons (635.000 litres) de mazout dans le golfe du Mexique, et des équipes de nettoyage tentent d'en venir à bout.

"On espérait sa réouverture dès le début de la semaine mais il semble que la situation ne va pas être réglée aussi tôt qu'anticipé et que l'on devra attendre la fin de la semaine, ce que le marché est en train de prendre en compte", a expliqué Carl Larry, de Oil Outlook and Opinion.

"Cela va retarder les navires qui vont tenter de rentrer aux Etats-Unis et des raffineries vont connaître des problèmes immédiats d'approvisionnement en brut", a-t-il continué.

Cependant, "à l'échelle mondiale, l'impact d'un tel incident n'est pas gigantesque, même s'il a certainement une influence haussière sur les prix", a nuancé Bart Melek, de TD Securities.

D'autant plus que les opérateurs pariaient sur une nouvelle hausse des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière, avant la publication mercredi d'un rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie (DoE).

"Nous avons déjà eu deux très grosses semaines de hausse" et même si le marché tend à miser sur "la poursuite d'une tendance baissière sur les stocks de Cushing, les réserves de brut devraient progresser", a poursuivi M. Melek.

En cas d'un nouveau gonflement de ces stocks, il s'agirait de leur dixième semaine consécutive de hausse. Ils ont progressé de 26 millions de barils depuis janvier.

Le marché pétrolier, surtout le Brent, a été aussi refroidi lundi par la chute de la production manufacturière en Chine en mars, cette dernière étant le deuxième consommateur mondial de brut.

L'indice PMI des directeurs d'achat publié lundi par la banque HSBC a atteint 48,1 en mars, après 48,5 en février. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, tandis qu'un indice inférieur à ce seuil signale une contraction.

Les opérateurs continuaient d'autre part à redouter l'impact sur le marché de brut d'une éventuelle escalade des tensions entre les Occidentaux et la Russie sur la Crimée et la crise ukrainienne.

ppa/sl/are

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