Des accrochages ont opposé à l'aube dimanche à Beyrouth deux groupes armés rivaux, l'un salafiste et l'autre soutenant le Hezbollah chiite, a rapporté l'agence nationale libanaise ANI.
Ces accrochages ont duré plus de cinq heures, faisant des blessés, a ajouté l'agence sans fournir de bilan précis dans l'immédiat.
Des témoins ont indiqué à l'AFP qu'une dispute entre un partisan d'un groupe salafiste et un membre d'un groupe proche du Hezbollah, avait dégénéré en heurts à l'ouest de Beyrouth.
Le Liban est profondément divisé sur le conflit syrien, qui a exacerbé les tensions communautaires entre sunnites, emmenés par l'ex-Premier ministre Saad Hariri, et chiites conduits par le puissant Hezbollah. Cette division a empiré avec l'implication du mouvement chiite dans les combats en Syrie, au côté du régime contre la rébellion syrienne en majorité sunnite.
A Tripoli, la grande ville du nord du Liban, 18 personnes ont été tuées depuis le 13 mars, lorsqu'une nouvelle vague d'affrontements a éclaté entre le quartier alaouite de Jabal Mohsen et celui sunnite de Bab al-Tebbaneh, deux secteurs populaires, le premier appuyant le régime de Bachar al-Assad et le second la rébellion syrienne.
Les deux quartiers rivaux connaissent des tensions depuis des années, mais celles-ci se sont nettement aggravées depuis le début en mars 2011 de la révolte contre le régime syrien, qui s'est transformée en guerre civile.
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