Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Washington dénonce la décision de la Turquie de bloquer Twitter

Washington dénonce la décision de la Turquie de bloquer Twitter

Washington a dénoncé vendredi le blocage de Twitter décrété par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, le département d'Etat jugeant qu'une telle décision était "contraire au désir exprimée par la Turquie elle-même d'être un modèle de démocratie".

"Les Etats-Unis soutiennent la liberté d'expression en Turquie et s'opposent à toute entrave à la libre expression", a déclaré la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki. "Nous exhortons le gouvernement turc à rétablir l'accès de ses citoyens à Twitter et d'assurer un libre accès à tous les réseaux sociaux".

"Les gouvernements démocratiques doivent accepter d'écouter les voix qui sont en désaccord avec eux", a renchéri Jennifer Psaki. "Des médias indépendants et s'exprimant sans entraves constituent un élément essentiel des sociétés ouvertes et démocratiques".

La Maison Blanche s'est elle aussi dite "profondément inquiète" par la voix de son porte-parole Jay Carney. Washington en a fait part au gouvernement et "soutient les Turcs dans leurs appels à la restauration d'un accès total aux technologies qui ont été bloquées", a-t-il souligné.

Sur ordre du gouvernement, l'autorité turque des télécommunications a interdit jeudi soir l'accès au réseau social, sur lequel des opposants avaient diffusé des enregistrements de conversations téléphoniques piratées qui mettent en cause M. Erdogan dans un vaste scandale de corruption.

jkb/mdm/gde

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.