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Deux Canadiennes tuées dans une fusillade à Kaboul

Deux Canadiennes meurent dans l'attaque d'un commando taliban à Kaboul
Afghan policemen block a road as they stands guard near the security perimeter setup around the Serena hotel in Kabul early on March 21, 2014. Security forces rushed to the luxury Serena hotel in central Kabul on March 20 evening after gunshots were heard at the venue, a high-security location favoured by foreign visitors to the Afghan capital. The gunfire at the hotel came on the same day that seven Taliban suicide attackers stormed a police station in the eastern city of Jalalabad killing 10 policemen. AFP PHOTO / SHAH MARAI (Photo credit should read SHAH MARAI/AFP/Getty Images)
SHAH MARAI via Getty Images
Afghan policemen block a road as they stands guard near the security perimeter setup around the Serena hotel in Kabul early on March 21, 2014. Security forces rushed to the luxury Serena hotel in central Kabul on March 20 evening after gunshots were heard at the venue, a high-security location favoured by foreign visitors to the Afghan capital. The gunfire at the hotel came on the same day that seven Taliban suicide attackers stormed a police station in the eastern city of Jalalabad killing 10 policemen. AFP PHOTO / SHAH MARAI (Photo credit should read SHAH MARAI/AFP/Getty Images)

Une attaque menée par un commando taliban dans un hôtel luxueux de Kaboul, en Afghanistan, a coûté la vie à neuf civils, jeudi. À Ottawa, le ministère des Affaires étrangères a confirmé que deux Canadiennes figurent au nombre des victimes. Leur identité n'a pas encore été révélée.

Les deux victimes canadiennes seraient des femmes travaillant pour une organisation humanitaire internationale, selon la correspondante de Radio-Canada au Proche-Orient, Marie-Ève Bédard. « Bien sûr, ça souligne le danger [qu'encourt] les personnes qui font le développement à Kaboul et puis aussi, ça souligne [que] la lutte contre le terrorisme demeure un problème », a commenté le ministre des Affaires étrangères canadiennes, John Baird.

Très prisé par les visiteurs étrangers, notamment en raison de sa sécurité réputée pratiquement infaillible, l'hôtel Serena accueillait plusieurs convives réunis pour célébrer le Nouvel An afghan. Les assaillants sont toutefois parvenus à entrer dans l'hôtel en se faisant passer pour des convives tout en dissimulant leurs armes dans leurs chaussures. Ils ont ensuite ouvert le feu, en début de soirée, tuant neuf personnes, dont deux Canadiennes, avant d'être eux-mêmes abattus par les forces de l'ordre.

L'attaque aurait duré trois heures. Un employé de l'hôtel a indiqué que les clients se sont réfugiés dans le sous-sol. Les forces de l'ordre se sont rapidement déployées autour de l'établissement avant de l'investir et de dénicher les terroristes.

« Le Canada condamne cette attaque lâche contre un hôtel de Kaboul », a déclaré le ministère des Affaires étrangères par la voie d'un communiqué. « Nos pensées vont aux familles et aux amis des deux citoyennes canadiennes qui ont été tuées en Afghanistan. »

« Les actes de terreur ne doivent pas demeurer impunis et ceux qui ont perpétré ces violences, de même que ceux qui soutiennent les talibans, doivent répondre de leurs actes », poursuit le communiqué des Affaires étrangères canadiennes.

Une famille afghane décimée

Outre les quatre ressortissants étrangers, quatre afghans de la même famille ont également été tués. L'AFP a indiqué que l'un de ses journalistes, Sardar Ahmad, 40 ans, sa femme et deux de ses enfants avaient été tués dans cet attentat. Le troisième enfant du couple se trouve dans un état critique.

Sardar Ahmad travaillait au bureau de Kaboul de l'AFP depuis 2003.

Un ancien diplomate du Paraguay, Luis Maria Duarte, ferait aussi partie des victimes, selon le ministre paraguayen des Affaires étrangères, Eladio Loizaga.

Deux gardiens de sécurité ont été blessés.

Revendiquée par les talibans, l'attaque survient à deux semaines des élections présidentielles. Les Afghans sont en effet conviés aux urnes pour élire un nouveau président le 5 avril prochain. Les talibans ont promis de faire dérailler la transition démocratique du pays.

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