Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Deux Albanais et un Kosovar arrêtés pour le meurtre de 3 membres des forces turques (ministre)

Deux Albanais et un Kosovar arrêtés pour le meurtre de 3 membres des forces turques (ministre)

Deux Kosovars et un Albanais ont été arrêtés pour l'attaque qui a coûté la vie jeudi à trois membres des forces de sécurité turques dans le sud de la Turquie, frontalier avec la Syrie, a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur Efgan Ala.

"Les suspects capturés sont deux ressortissants d'Albanie et un troisième du Kosovo", a dit M. Ala, cité par l'agence officielle Anatolie.

Le ministre n'a pas commenté les informations de presse selon lesquelles ces trois individus seraient affiliés à des groupes rebelles jihadistes opérant en Syrie.

La fusillade s'est produite aux abords de la ville d'Ulukisla, lorsque des assaillants armés de fusils d'assaut ont ouvert le feu sur des membres des forces de sécurité qui effectuaient un contrôle sur une autoroute.

Deux des assaillants ont été rapidement capturés, le troisième plus tard.

Selon l'agence de presse Dogan, les trois hommes, des jeunes âgés de 18 à 23 ans, sont entrés de Syrie sur le territoire turc par la province de Hatay et avaient pris la direction d'Istanbul à bord d'un taxi.

Le vice-Premier ministre Besir Atalay avait fait un lien jeudi entre l'incident et le conflit en Syrie, sans livrer plus de détails.

"Il existe un lien avec la Syrie, selon les informations que j'ai obtenues", avait-il déclaré devant la presse, "il est très grave que nos soldats et nos policiers aient été tués dans cette période préélectorale".

Depuis trois ans que la guerre civile fait rage entre la rébellion et les troupes du président Bachar al-Assad, des incidents armés impliquant des groupes de contrebandiers turcs et syriens sont régulièrement signalés le long de la frontière entre la Syrie et la Turquie.

Les Turcs sont appelés aux urnes le 30 mars pour élire leurs maires, au terme d'une campagne électorale tendue par les accusations de corruption qui pèsent sur le gouvernement et son chef Recep Tayyip Erdogan.

BA/pa/ia

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.