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C1 - Bayern-Manchester United, affiche de quarts de finale homogènes

C1 - Bayern-Manchester United, affiche de quarts de finale homogènes

Le Bayern Munich, tenant du titre, sera opposé à Manchester United en quart de finale de la Ligue des champions, selon le tirage au sort effectué vendredi à Nyon et qui a réservé trois autres rendez-vous plus ou moins équilibrés: Real Madrid-Dortmund, Barcelone-Atletico et Paris SG-Chelsea.

Luis Figo, ambassadeur de la finale programmée le 24 mai à Lisbonne, aurait pu avoir la main plus lourde: alors que tout le monde pouvait rencontrer tout le monde, tirage intégral oblige, aucune des affiches au programme n'a des allures de grand choc.

Pour les deux grands favoris, le Bayern et le Real Madrid, leurs retrouvailles, respectivement contre MU et Dortmund, semblent même plutôt déséquilibrées, et seront surtout animées par un esprit de revanche.

Par contre, le duel de prétendants à la Liga, plus équilibré qu'il n'y paraît entre le Barça et l'Atletico, et le passage au révélateur du PSG face au Chelsea de José Mourinho, sont indécis.

Le "Rekordmeister", qui peut remporter dès samedi son 24e championnat d'Allemagne, va donc de nouveau passer par l'Angleterre sur la route de la défense de son titre européen, après s'être débarrassé sans forcer d'Arsenal en 8e (2-0, 1-1). Et cette fois c'est MU qui se profile, ce vieil ennemi qui lui a infligé peut-être la plus douloureuse des défaites de son histoire.

En 1999, à Barcelone, les Red Devils pnt réussi le hold-up parfait, grâce à deux buts dans les arrêts de jeu de Sheringham puis Solskjaer, pour arracher (2-1) la "Coupe aux grandes oreilles" que le Bayern croyait avoir gagnée en menant 1-0 pendant 85 minutes. Depuis, les Bavarois se sont vengés en éliminant MU par deux fois en quart de finale, et sont raisonnablement bien partis pour une 3e fois d'affilée.

Leur collectif "rouleau-compresseur", désormais sous influence Pep Guardiola, est bien plus armé que celui de MU, orphelin de "Sir Alex" Ferguson parti à la retraite, et qui a dû compter sur un triplé de Van Persie pour renverser le modeste Olympiakos (0-2, 3-0) et faire oublier un temps les affres d'une saison domestique ratée.

Pour le Real, la revanche contre Dortmund tient à un échec bien plus récent. Le club allemand l'avait éliminé de la C1 en demi-finale l'an passé, lui infligeant une leçon de football au match aller (4-1, 0-2) avec en prime un quadruplé de Lewandowski.

Mais pour le quart aller, l'attaquant polonais sera suspendu et manquera forcément au finaliste de l'an dernier, moins saignant et plus friable cette saison. Rééditer l'exploit de l'an passé serait donc un exploit, face à un Real impressionnant, qui domine la Liga et a clairement les moyens de remporter sa "decima" (10e sacre continental), avec le redoutable trio "BBC" Bale-Benzema-Cristiano.

Le quart entre Espagnols, Barcelone-Atletico, est bien plus incertain, en dépit de la différence d'expérience qui les séparent en C1. Le collectif des "Colchoneros" reste très compliqué à manoeuvrer, sous la houlette du bouillonnant entraîneur Diego Simeone.

Le Barça peut se méfier, trois fois en échec en autant de matches contre l'Atletico cette saison. Mais, même miné par des affaires judiciaires qui ont notamment poussé le président Sandro Rosell à la démission, Barcelone demeure un client en C1, comme Manchester City vient de le constater (2-0, 2-1). Et il peut compter sur le réveil à point nommé de Lionel Messi, dont les blessures musculaires ne sont peut-être plus qu'un mauvais souvenir.

Enfin, le dernier quart entre l'ambitieux Paris SG et Chelsea, vainqueur de l'épreuve en 2012, promet du suspense.

Force montante sur la scène européenne, le PSG d'un Ibrahimovic au sommet de son art (10 buts) va passer son premier vrai test après un parcours virant parfois à la démonstration de force, mais face à des adversaires modestes.

Ce que ne sont véritablement pas les Blues, de nouveau drivés par le maître tacticien José Mourinho, qui a trouvé le bon équilibre entre grognards (Eto'o, Lampard) et nouvelles stars (Hazard, Oscar), et rêve de décrocher un 3e sacre européen avec un 3e club différent (après Porto en 2004 et l'Inter en 2010).

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