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La tv russe accuse l'opposant Navalny de contacts avec la CIA et d'être financé par l'étranger

La tv russe accuse l'opposant Navalny de contacts avec la CIA et d'être financé par l'étranger

Une chaîne de télévision pro-Kremlin a diffusé un reportage accusant l'opposant russe Alexeï Navalny d'avoir reçu des financements européens et d'avoir été en contact avec la CIA.

Le reportage de la chaîne NTV, détenue par l'entreprise d'Etat et géant énergétique Gazprom, a été diffusé mercredi soir, au lendemain du discours du président russe Vladimir Poutine sur le rattachement de la Crimée à la Russie, dans lequel il a évoqué la présence dans le pays d'une "cinquième colonne".

Le sujet, qui compilait des écoutes téléphoniques et l'enregistrement de conversations dans des hôtels, accusait d'abord Alexeï Navalny d'être financé par des personnalités du Parlement européen.

Il montrait l'arrivée, filmée par des caméras de surveillance, de M. Navalny dans un hôtel moscovite l'année dernière, où il rencontrait le parlementaire européen et ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt.

"Nous avons besoin d'une sorte d'aide pratique dans nos recherches", dit au parlementaire une voix que le reportage attribue à Alexeï Navalny, avant d'expliquer qu'une "somme précise" a été discutée entre les deux hommes, bien qu'aucun enregistrement ne le mentionne.

Le deuxième enregistrement diffusé par le reportage est celui d'une voix, toujours attribuée à l'opposant russe, qui parle "d'un voyage à la CIA", sans que le contexte ne soit clair.

Le commentaire affirme alors que M. Navalny est entré en contact avec la CIA pour s'assurer que son nom ne serait pas lié à l'argent reçu de "sponsors" étrangers.

L'opposant suscite depuis des années l'ire du Kremlin par ses enquêtes sur la corruption et sur des allégations d'actifs cachés de membres des élites proches de Poutine.

M. Navalny, sous le coup d'accusations d'escroquerie qu'il affirme destinées à le faire taire, est en résidence surveillée depuis février. Il ne peut plus utiliser l'internet ni parler à la presse.

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