Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Edward Snowden nuit aux dénonciateurs « légitimes », selon la NSA

Edward Snowden nuit aux dénonciateurs « légitimes », selon la NSA

Le directeur adjoint de l'Agence de renseignement américaine (NSA) affirme qu'Edward Snowden n'a pas fait le bon choix en rendant publics les programmes de surveillance des États-Unis et que ses révélations nuisent aux « lanceurs d'alerte légitimes ».

« Identifier M. Snowden comme un lanceur d'alerte nuit aux activités légitimes des véritables lanceurs d'alerte », a affirmé Richard Ledgett jeudi lors d'une conférence à Vancouver.

« Il avait le choix. Dire de lui qu'il a sonné l'alarme nuit à ceux dont le travail légitime consiste justement à dénoncer des abus », a-t-il ajouté.

M. Ledgett ajoute qu'Edward Snowden aurait dû parler à ses supérieurs, à la justice ou aux élus du Congrès américain afin de faire part de ses inquiétudes, plutôt que d'alerter les journalistes et le public.

Edward Snowden a participé à la même conférence mardi, par vidéo interposé. Il a dit qu'il avait d'abord tenté d'expliquer ses inquiétudes à ses supérieurs, sans succès. Il a également justifié sa décision de ne pas parler aux élus, en expliquant qu'il aurait probablement été « enterré avec ses informations ».

Il a également affirmé qu'il avait de nouvelles révélations « importantes » à faire sur les programmes de la NSA.

Au cours de cette même conférence, le grand patron de Google, Larry Page, a soutenu que l'espionnage en ligne qui est pratiqué par certains pays menaçait la démocratie.

Edward Snowden a aussi participé au festival South by Southwest, au Texas, le 10 mars dernier.

L'ancien consultant de la NSA est accusé d'espionnage par le gouvernement américain. Il a trouvé refuge à Moscou.

Les données qu'il a rendues publiques révèlent qu'en vertu du programme PRISM, la NSA a accès aux courriels, photos et autres communications des utilisateurs des sites internet les plus populaires, comme Google, Yahoo, Facebook ou Skype. Les géants d'Internet affirment ne pas avoir donné d'accès spécial aux données partagées sur leurs plateformes à la NSA.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.