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Plaidoyer à l'ONU: la Chine n'arrive pas à faire taire une Montréalaise

Plaidoyer à l'ONU: la Chine n'arrive pas à faire taire une Montréalaise
AP

OTTAWA - La Chine n'a pas réussi à empêcher une jeune Montréalaise de livrer un vibrant plaidoyer aux Nations unies pour réclamer la libération de son père, un militant pro-démocratie placé en isolement dans une prison depuis des années.

Ce moment poignant s'est déroulé mercredi, alors que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU tenait une audience à Genève sur le bilan de la Chine en matière de droits de la personne.

Ti-Anna Wang, âgée de 24 ans, a déclaré au conseil qu'elle voulait que la Chine libère son père, Wang Bingzhang, et tous les prisonniers politiques du pays.

Le délégué chinois l'a interrompue et s'est objecté, appuyé par les délégués de Cuba, du Venezuela, de l'Arabie saoudite et du Pakistan.

Les délégués américains se sont portés à la défense de la jeune femme, de même que les représentants du Royaume-Uni et de cinq autres pays européens.

Mme Wang a pu poursuivre son plaidoyer. Elle a affirmé que la Chine lui avait interdit de rendre visite à son père il y a cinq ans, et avait arrêté cette année de lui livrer les lettres qu'elle lui écrit.

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