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MotoGP - Un "Top four" et une inconnue en 2014

MotoGP - Un "Top four" et une inconnue en 2014

Après avoir été en 2013 le plus jeune pilote champion du monde de MotoGP, l'Espagnol Marc Marquez va sans doute apprendre cette année qu'il est plus difficile de confirmer que de surprendre face à une concurrence surmotivée.

Le jeune prodige avait fini par tenir tête jusqu'au bout aux Lorenzo, Pedrosa et Rossi.

Et avec les mêmes montures, des Honda et Yamaha d'usine assez proches des modèles de l'an dernier, les quatre premiers du classement général 2013 semblent, à en croire les essais hivernaux, susceptibles de dominer à nouveau les débats.

Le quatuor avait raflé la totalité des dix-huit Grand Prix et Marquez pulvérisé tous les records de précocité. En devançant de seulement quatre points Lorenzo, qui s'était octroyé son deuxième titre l'année précédente, le nouveau venu était entré dans l'histoire en devenant le plus jeune champion du monde de l'histoire de la catégorie reine.

L'Espagnol avait engrangé sa première victoire dès sa deuxième course en MotoGP, aux Etats-Unis. Et il devrait cette année de nouveau patienter alors que se profile le premier rendez-vous de la saison, ce weekend au Qatar.

Après avoir signé les meilleurs temps des trois premières séances d'essais à Sepang début février, dont un record du tour officieux, Marquez s'est en effet cassé le péroné lors d'une séance de dirt track (sur piste ovale en terre) et a manqué la suite des tests, en Malaisie, à Philipp Island et au Qatar, soit tout de même six séances.

"L'os se consolide, ce qui est important, et à chaque fois que je vais voir mon médecin, il me confirme que la situation évolue favorablement. Nous verrons dans quel état je serai une fois que nous serons arrivés sur le circuit de Losail. Sûrement pas à 100% mais je vais me préparer du mieux que possible", expliquait-il la semaine dernière.

En son absence donc, lors de la deuxième séance d'essais à Sepang, Bautista et Pedrosa, tous deux au guidon d'une Honda d'usine et Valentino Rossi, pilote officiel Yamaha, ont confirmé une hiérarchie relativement stable.

A l'exception d'Aleix Espargaro, au guidon d'une Yamaha-FTR, surprenant trublion au milieu des cadors.

Auteur du deuxième temps, Espargaro a ensuite confirmé en obtenant le meilleur chrono à Losail la semaine dernière, en l'absence de cinq motos d'usine qui avaient participé à des essais pneumatiques en Australie deux jours avant. Ce faisant, il a semé le doute dans le paddock.

Inscrit dans la nouvelle catégorie Open, certains observateurs se demandent si le "challenger" ne pourrait pas créer la surprise cette saison.

"Inventées" par la Dorna (promoteur du Championnat) avec l'objectif de limiter les coûts financiers, ces motos moins évoluées techniquement et plus ou moins proches de la série vont bénéficier d'un certain nombre d'avantages afin de les hisser non loin du niveau des MotoGP, prototypes chimiquement purs, dénommées "Factory".

Les pilotes "Factory" (Honda, Yamaha) disposeront notamment de 20 litres de carburant par course et de seulement 5 moteurs pour couvrir la saison alors que les "Open" (Honda, Yamaha, Ducati, Kawasaki et Aprilia) pourront de leur côté embarquer 24 litres de carburant et utiliser jusqu'à 12 moteurs tout en bénéficiant de pneus plus tendres.

Ducati, qui vient de vivre trois années noires, a semble-t-il estimé que son salut passait par les "Open" en changeant brusquement d'électronique et de statut après la deuxième session d'essais à Sepang.

Avec cette décision, sur les 23 pilotes inscrits cette saison, quinze seront alignés en "Open".

syd/dla/jde

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