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Le pétrole soutenu à New York par un nouveau recul des stocks à Cushing

Le pétrole soutenu à New York par un nouveau recul des stocks à Cushing

Les prix du pétrole coté à New York ont terminé mercredi au-dessus de la barre des 100 dollars, après une nouvelle baisse des stocks de brut à Cushing et des décisions de politique monétaire sans surprise aux Etats-Unis.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril a grimpé de 67 cents, à 100,37 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Dans son rapport hebdomadaire sur les réserves de produits pétroliers, le département américain à l'Énergie (DoE) a indiqué que les stocks de brut avaient gonflé de 5,9 millions de barils lors de la semaine achevée le 14 mars dans le pays, soit bien plus que ce à quoi s'attendaient les analystes.

"Mais le cours du WTI a reçu cette nouvelle sans trop ciller car le marché s'est surtout concentré sur la nouvelle baisse des réserves, pour la septième semaine consécutive, à Cushing" où est entreposé l'or noir servant de référence au WTI, a noté Matt Smith de Schneider Electric. "C'est la première fois en deux ans que ce niveau repasse sous la barre des 30 millions de barils", a-t-il ajouté.

Le recul des réserves de Cushing devrait se renforcer d'autant plus vite que les capacités de l'oléoduc Seaway, qui achemine des réserves du terminal pétrolier vers les raffineries du golfe du Mexique, devraient être doublées d'ici mai ou juin, "soit bien plus tôt que prévu", a souligné Matt Smith.

Les investisseurs ont par ailleurs peu réagi après l'annonce par la Réserve fédérale américaine de la poursuite de la réduction de son aide à l'économie et du maintien à un niveau proche de zéro de son principal taux directeur. Une conclusion sans surprise d'une réunion de deux jours de son comité de politique monétaire.

Le marché a continué par ailleurs à surveiller l'évolution de la situation en Ukraine.

Le président russe Vladimir Poutine a signé mardi un traité historique rattachant la péninsule ukrainienne de Crimée à la Russie, malgré les sanctions occidentales contre des Russes et des Ukrainiens, mais a assuré qu'il ne souhaitait pas intégrer à la Russie d'autres régions d'Ukraine, des propos accueillis initialement avec soulagement par le marché.

Mais des signes de violence sont apparus mercredi avec des forces pro-russes assaillant au moins deux bases ukrainiennes en Crimée mercredi et revendiquant la capture du chef de la marine ukrainienne.

"Le marché du pétrole a bien tenté de reléguer la crise (ukrainienne) au second plan mais les gros titres poussent les investisseurs à réviser à la hausse la prime de risque géopolitique", a estimé Phil Flynn de Price Futures Group.

jum/sl/rap

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