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Le Japon va sanctionner la Russie dans la foulée de l'Occident

Le Japon va sanctionner la Russie dans la foulée de l'Occident

Le Japon a indiqué mardi qu'il allait sanctionner la Russie dans la foulée des mesures prises par l'Occident après que le président russe a choisi de reconnaître la séparation de la Crimée, région ukrainienne qui a voté son rattachement à la Russie.

"Il est déplorable que la Russie reconnaisse l'indépendance de la Crimée, un mouvement qui viole la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le président Vladimir Poutine a signé lundi un décret reconnaissant l'indépendance de la péninsule séparatiste ukrainienne de Crimée.

"Le Japon va suspendre les négociations sur l'assouplissement des mesures d'octroi de visas, et ne débutera pas les discussions prévues sur les nouveaux investissements et sur un accord spatial pour y prévenir les activités militaires risquées", a expliqué le ministère des Affaires étrangère.

Tokyo "pense bien sûr aussi" à d'autres sanctions, sans autres précisions.

Le Japon, qui ne souhaite pas non plus altérer les relations tissées avec la Russie par le Premier ministre de droite Shinzo Abe, entend aussi presser les dirigeants russes de "comprendre la position des pays du G7", dont le Japon fait partie, a précisé le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, lors d'un point de presse.

M. Suga a toutefois réfuté que les punitions décidées par Tokyo étaient bien molles comparées à celles des Occidentaux.

N'est-ce pas à cause de la volonté d'avancer sur le différend territorial des Kouriles, a questionné un journaliste: "non, ce n'est pas le cas", a assuré M. Suga.

Annoncées quasiment simultanément à Bruxelles et Washington, les sanctions européennes et américaines concernent un nombre limité de hauts responsables russes et ukrainiens pro-russes et épargnent a priori M. Poutine, mais frappent très près du président russe, au moins côté américain.

Outre le gel d'avoirs aux Etats-Unis de ces personnalités, le président Barack Obama a prévenu qu'il était prêt à imposer des sanctions supplémentaires si Moscou ne changeait pas de comportement.

Les ministres européens des Affaires étrangères ont quant à eux décidé des restrictions de visas et gels d'avoirs contre 21 responsables ukrainiens et russes

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