Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Ukraine: Timochenko préconise une ligne dure de l'Occident face à la Russie

Ukraine: Timochenko préconise une ligne dure de l'Occident face à la Russie

L'ex-Premier ministre de l'Ukraine Ioulia Timochenko a exhorté les puissances occidentales dimanche à s'unir sur une ligne dure contre le président russe Vladimir Poutine dans la crise de la Crimée.

"Cette recherche agressive de pouvoir à l'égard de l'Ukraine ne représente pas seulement un danger pour l'Etat ukrainien, d'autres parties de l'Europe de l'Est sont également en danger", a-t-elle déclaré au quotidien allemand Der Tagesspiegel.

"Si Poutine continue son attaque contre notre pays après l'annexion de la Crimée, j'invite les dirigeants du monde démocratique à utiliser les mesures les plus fortes pour arrêter cet agresseur", a dit Mme Timochenko, ajoutant que l'Occident ne doit en aucun cas accepter le résultat du référendum de dimanche en Crimée sur son rattachement à la Russie.

"C'est sans précédent dans l'histoire récente et les méthodes utilisées par la Russie en Crimée n'étaient plus considérés comme possibles par beaucoup en Occident".

Mme Timochenko, leader pro-occidentale de la Révolution orange de 2004, a été soigné à l'hôpital de la Charité de l'université de Berlin depuis son arrivée dans la capitale allemande début mars. Elle souffre de hernies discales et était apparue en fauteuil roulant après sa libération surprise, peu après la destitution du président Viktor Ianoukovitch.

L'opposante de 53 ans a été libéré de prison le 23 février après avoir purgé trois ans d'une peine de sept ans pour abus de pouvoir, une charge qu'elle a toujours nié.

Selon Der Tagesspiegel, elle est en contact téléphonique constant avec ses alliés à Kiev et a reçu jeudi une visite de l'ex-magnat du pétrole russe et critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski, qui a passé une décennie en prison avant sa libération en décembre.

Khodorkovski, qui a demandé un permis de résidence en Suisse, s'est rendu à Kiev la semaine dernière où il a a fustigé l'ingérence de Moscou en Ukraine.

dlc/mfp/fw/ros

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.