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Coderre ne veut pas d'élection référendaire

Coderre ne veut pas d'élection référendaire

Le maire de Montréal ne veut pas entendre parler de la question de la souverainté. « Moi, mon drapeau c'est Montréal. Pas question qu'on s'embarque dans des élections référendaires », a déclaré Denis Coderre après une rencontre avec Pauline Marois à l'hôtel de ville.

Un texte de Lili BoisvertTwitterCourriel

« Il faut mettre les priorités à la bonne place », dit l'ex-député libéral fédéraliste.

« Arrivez-moi pas avec une élection référendaire, parce qu'on n'en veut pas. »

— Denis Coderre

Pauline Marois affirme recevoir « très positivement » les commentaires de Denis Coderre. « Je n'ai jamais souhaité, moi, qu'il y ait une élection référendaire », a assuré la chef péquiste.

Le maire de Montréal, qui doit recevoir à l'hôtel de ville les chefs de tous les partis au cours des prochains jours, a plaidé dimanche auprès de Pauline Marois l'importance d'accorder un statut particulier à la métropole.

Ce statut que réclame Denis Coderre donnerait plus de pouvoirs à la Ville pour agir sur des enjeux liés à l'immigration, aux infrastructures et au développement économique. Il donnerait aussi la possibilité à Montréal de développer des sources de revenus autres que les taxes foncières, qui représentent actuellement 70 % du revenu de la métropole.

Pauline Marois se dit ouverte à discuter de ce statut particulier.

Le Parti québécois souhaite voir son nombre de députés montréalais passer de 6 à 12 aux prochaines élections. Il a déjà pris des engagements pour séduire les électeurs en promettant notamment de prolonger la ligne bleue du métro vers l'est et de financer la construction d'au moins 7500 logements sociaux d'ici cinq ans.

Le désaccord sur la charte demeure entier

En conférence de presse après la rencontre, Denis Coderre a assuré qu'il n'avait pas parlé de la charte des valeurs avec Mme Marois aujourd'hui.

Denis Coderre a vivement dénoncé par le passé le projet de charte des valeurs du Parti québécois. Il a promis de contester, au nom de la Ville de Montréal, cette éventuelle charte.

Pauline Marois, elle, soutient que le projet est particulièrement intéressant pour la ville de Montréal, parce que ce serait là que l'on trouve le plus grand risque de conflits, selon elle. « Moi, je crois que ça va aider Montréal parce que ça va éviter des conflits inutiles », dit la chef péquiste.

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