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Gab Roy ne collabore plus à trouble.voir

Gab Roy ne collabore plus à trouble.voir
Agence QMI

La situation continue de s’envenimer pour Gab Roy. Alors qu’on apprenait ce week-end que Mariloup Wolfe avait intenté une poursuite de 300 000$ contre lui pour les propos dégradants tenus à son endroit l’automne dernier, l’homme clame maintenant à qui veut l’entendre qu’il a perdu son emploi et tous ses annonceurs.

Une visite rapide sur le site trouble.voir.ca permet en effet de constater que Gab Roy ne figure plus dans la liste des collaborateurs de ce portail d’humour corrosif. Le rédacteur en chef de Voir et trouble.voir.ca, Simon Jodoin, s’était attiré de nombreuses foudres, en novembre dernier, lorsqu’il avait recruté le controversé personnage et en avait fait une tête d’affiche de sa tribune. Tous deux s’étaient retrouvés sur le plateau de Tout le monde en parle, dans l’indignation générale.

Gab Roy a confirmé à la journaliste du Journal de Montréal, Élizabeth Ménard, dans l’édition de mercredi du quotidien, qu’il n’est effectivement plus lié à trouble.voir.ca. «Ce que j’avais envie de faire n’est pas nécessairement ce qu’ils avaient envie de voir», a-t-il justifié, soulignant au passage que la fin de l’association s’est décidée d’un commun accord et que ce mandat n’était, de toute façon, «pas très payant» pour lui.

En ce qui a trait à son blogue, LeVraiGabRoy, Gab Roy n’y a pas posté d’article depuis le 4 décembre dernier, quelques jours après son passage à Tout le monde en parle. Son dernier billet était intitulé «Si on doit faire mon procès, laissez-moi témoigner». Il semble toutefois que les commanditaires de sa page aient décidé de l’abandonner en constatant la mauvaise presse qui se multipliait à son égard. C’est, du moins, ce que Gab Roy a vociféré à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux.

Dans les derniers jours, Gab Roy a maladroitement tenté de redorer son image en accordant des entrevues à Benoît Dutrizac, au 98,5 FM, et à Denis Lévesque, sur les ondes de LCN et TVA. Son entretien avec Benoît Dutrizac a fait grand bruit sur les réseaux sociaux; l’animateur a vilipendé Gab Roy sans réserve, tellement que le garçon a raccroché le téléphone sans aucune formule de politesse quand il en a eu assez.

Dimanche, un établissement de Drummondville, le pub La Faculté, annulait un spectacle de Gab Roy après avoir pris connaissance de «l’affaire Mariloup Wolfe». Mardi, Roy rapportait sur sa page Facebook qu’un autre bar, La Commission des liqueurs de Granby, avait décidé de faire de même après avoir reçu plusieurs lettres de menaces. «Même si je gagne en court [sic], j’ai déjà perdu […] Légiférer sur l’humour, ça le tue», a-t-il écrit.

S’il tente actuellement une opération séduction dans les médias de masse, Gab Roy continue pourtant de tenir des propos très grossiers sur sa page Facebook. En fin de journée, mardi, il énumérait une suite de termes scabreux et d’expressions vulgaires pour que les journalistes aient «de quoi se mettre sous la dent» et souhaitait ouvertement voir ce passage être cité dans le Journal de Montréal.

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