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«Dans ma grange»: une série de spectacles qui promet

«Dans ma grange»: une série de spectacles qui promet
Vincent Gregoire

Oubliez tout de suite les préjugés associés aux mots «ferme», «grange» ou «village».

Le sextuor montréalais Groenland visitait le village de Baie-St-Paul jeudi dernier, lançant la trilogie de spectacles Dans ma Grange à l’Hôtel La Ferme.

Le groupe indie pop charme son public avant même l’ouverture des portes, entamant une version acoustique de sa chanson Daydreaming dans le foyer de la salle. On a tous eu envie de devenir leur nouvel ami à ce moment précis.

Une salle où la magie opère

Quelques minutes plus tard, on se retrouve confortablement assis dans une salle moderne, mais chaleureuse. Les premiers arrivés peuvent s’installer sur l’un des quelques bean bags qui trônent sur le plancher, tout près de la scène. L’ambiance décontractée est amplifiée par les pots massons, utilisés en guise de chandeliers, qui ornent chacune des tables. Une lune holographique illumine le ciel et du vieux bois de grande agrémente le décor de la scène.

On a à peine terminé de détailler notre nouvel univers, que les artistes font leur entrée. Juste ce qu’il faut de jasette et c’est parti pour une heure d’évasion. Aidée de son ukulélé, la voix de Sabrina Halde, co-fondatrice, chanteuse et bien plus encore du groupe, nous amène tout de suite dans son petit monde parallèle. Une voix feutrée et envoûtante, juste ce qu’il faut de jazz. Une voix franchement sexy.

Et elle est bien entourée la Sabrina. L’autre fondateur du groupe, Jean-Vivier Lévesque, est très habile sur son clavier et donne le ton à la plupart des chansons. Tout au long de la soirée, il nous démontre ses différents talents. Il court d’un côté de la scène pour lancer un beat électro sur son ordinateur portable, revient de l’autre côté pour souffler dans son Mélodica, s’arrête un peu pour s’amuser sur son clavier, le tout en nous lançant une blague.

Les autres membres du groupes se font plus discrets, mais non moins indispensables. Fanny C. Laurin et Gabrielle Girard-Charest, respectivement au violon et au violoncelle, donnent énormément de personnalité à la formation. Les courts moments où leurs archets ne s’agitaient ont semblé beaucoup moins riches. Le sextuor est complété par Jonathan Charrette à la batterie et par Simon Gosselin à la basse.

Si on doit trouver du négatif à cette prestation, c’est qu’elle était vraiment trop courte. On comprend que le groupe n’en est qu’à son premier album, mais quelques covers de plus ou une petite impro musicale auraient pu faire une agréable différence. Le public en voulait visiblement plus.

La jeune formation cumule les prix et les honneurs depuis l’année dernière, gagnant ainsi de plus en plus en popularité au Québec et, petit à petit, à l’étranger. Avec déjà 18 000 copies de vendues de leur premier album, gageons que ça ne s’arrêtera pas là pour ce talentueux petit orchestre.

D’autres spectacles à surveiller

Les prochains spectacles Dans ma grange présenteront Mark Bérubé le 27 mars et Peter Peter le 6 juin. D’autres artistes fort intéressants comme le mythique Oliver Jones et le très craquant Alex Nevsky y feront également une apparition dans les prochains mois.

Pour tous les détails sur la programmation, cliquez ici.

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