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Lev Tahor : possible mandat d'arrêt international (VIDÉO)

Lev Tahor : possible mandat d'arrêt international (VIDÉO)

Radio-Canada a appris que la Sûreté du Québec collaborerait avec la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) quant à la possibilité de demander un mandat d'arrêt international pour retrouver les membres de deux familles de la secte Lev Tahor.

Un juge devrait, toutefois, approuver d'abord cette requête extraordinaire.

Neuf membres de la secte, dont six mineurs, ont été interceptés à Trinité-et-Tobago dans les Antilles. Une audience y a lieu, jeudi, sur leur cas.

Seul l'un d'entre eux est un citoyen canadien, les autres ayant la nationalité américaine ou israélienne. Le groupe soutient donc qu'il ne devrait pas être forcé de retourner au Canada.

En Ontario, où les deux familles vivaient après avoir fui le Québec en novembre dernier, un juge a ordonné l'appréhension immédiate de 13 des 14 enfants, qui seraient placés dans des foyers d'accueil en Ontario, en attendant leur appel en cour le mois prochain.

Par ailleurs, selon le Toronto Star, des représentants de l'ambassade du Canada à Trinité-et-Tobago y ont rencontré, jeudi, des agents du ministère local de la Sécurité nationale.

Mercredi soir, la police a ratissé le quartier qu'ils habitaient en Ontario, à la recherche des autres membres des familles en question. Ces deux familles avaient fui, en compagnie de dizaines d'autres membres de la secte, leurs demeures à Sainte-Agathe-des-Monts, au Québec, en pleine nuit, en novembre dernier, pour se réfugier à Chatham, dans le sud-ouest de l'Ontario.

À l'époque, la DPJ voulait retirer aux parents la garde de leurs enfants. Le mois dernier, un tribunal ontarien avait donné le feu vert pour que 13 des 14 enfants soient placés dans des familles d'accueil au Québec, donnant 30 jours aux familles pour interjeter appel.

« En vacances »

Un courriel envoyé par Miriam G Helbrans, la fille du leader de la secte, à des sympathisants soutient que les deux familles recherchées étaient parties « en vacances dans les Caraïbes en attendant l'issue de leur appel ». Toutefois, une ordonnance de la cour les empêchait de quitter la région de Chatham.

Toujours selon le courriel, les membres de la secte juive ultra-orthodoxe se dirigeaient vers le Guatemala, certains en passant par le Mexique, d'autres par Trinité-et-Tobago, où neuf d'entre eux ont été interceptés.

Les deux familles avaient des billets de retour pour le 13 mars, selon Miriam G Helbrans.

La Cour supérieure du Québec a récemment refusé à la secte le droit d'en appeler de la décision de novembre dernier qui ordonnait le retour des enfants dans la province.

Selon des témoignages et des renseignements présentés en cour au Québec, certains membres de la secte utilisaient une substance pour que les enfants restent tranquilles. Par ailleurs, certaines filles auraient été mariées dès l'âge de 14 ans à 16 ans et plusieurs enfants, qui ne fréquentaient pas l'école, ne savaient pas compter, ni bien parler le français ou l'anglais.

En Israël, un comité parlementaire enquête sur le groupe juif ultra-orthodoxe.

L'aéroport de Piarco à Trinité-et-Tobago, dans les Caraïbes :

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