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Incertitude à la veille de la date limite des transferts dans la LNH

Incertitude à la veille de la date limite des transferts dans la LNH
courtoisie

Le directeur général des Stars de Dallas, Jim Nill, et plusieurs de ses collègues n'envisagent pas un vent de panique à l'approche de la date limite des transferts dans la LNH, et c'est une mauvaise nouvelle pour les partisans qui espèrent du mouvement.

«C'est difficile de compléter des échanges présentement», a convenu Nill.

C'est d'autant plus difficile que la majorité des équipes bataillent pour une place en séries éliminatoires et que plusieurs formations n'ont pas une grande marge de manoeuvre sous le plafond salarial. L'incertitude règne donc alors que le compte à rebours est commencé avant l'échéance de 15h, mercredi.

«Les moments les plus imprévisibles dans la LNH sont les 24 heures autour du 1er juillet et les 24 heures avant la date limite des échanges, a déclaré le directeur général Jim Rutherford des Hurricanes de la Caroline. C'est difficile à prédire. Il peut y avoir un tas d'échanges pour des joueurs ayant un rôle précis, des joueurs de soutien ou encore pour ajouter de la profondeur en défensive.

«Mais pour ce qui est des gros noms, il n'y en pas beaucoup de disponible et ils sont très en demande.»

Même si les Blackhawks de Chicago ne bougent pas et que les Blues de St. Louis, leurs rivaux de section, se tiennent tranquilles après avoir obtenu le gardien Ryan Miller et l'attaquant Steve Ott des Sabres de Buffalo, plusieurs formations pourraient contacter les Sabres, les Oilers d'Edmonton, les Flames de Calgary, les Islanders de New York et les Panthers de la Floride pour tenter d'obtenir les services de Jaroslav Halak, Matt Moulson, Ales Hemsky, Mike Cammalleri, Thomas Vanek ou Andrew MacDonald.

Ce sont les seules équipes qu'on peut vraiment considérer comme vendeuses. Les acheteurs sont par ailleurs plus nombreux.

«Il y a 25 équipes qui regardent les cinq autres en se disant: 'Comment peuvent-elles nous aider?' a analysé le directeur général Don Maloney des Coyotes de Phoenix lors d'une conversation téléphonique. Il y a en a plusieurs qui appellent ces équipes. Mais c'est une chose de dire: 'Je voudrais obtenir un de ces joueurs de premier plan', mais il faut avoir de l'argent et la marge de manoeuvre sous le plafond salarial, ce qui se veut un tout autre défi.

«Si vous me demandez, 'Est-ce que je crois qu'il va y avoir une tonne d'échanges mercredi?' Je ne sais vraiment pas. Je crois qu'il y aura du mouvement de personnel, mais jusqu'à quel point, je l'ignore.»

Trente-trois échanges ont été complétés dans les jours qui ont précédé la date limite des transferts l'an dernier, dont 17 le 3 avril lui-même, et seulement 24 d'entre eux ont impliqué au moins un joueur régulier de la LNH. Les directeurs généraux aiment évoquer le plafond salarial institué en 2005-06 comme l'une des raisons pour lesquelles il est plus difficile de procéder à des échanges à ce moment de l'année.

De ce point de vue, la tâche est encore plus difficile cette saison. Les équipes sont limitées à un plafond de 64,3 millions $ US cette saison, soit une baisse par rapport aux 70,2 millions $ d'il y a un an à la conclusion du lock-out.

Si cela a semblé mettre un certain frein sur le marché des joueurs autonomes l'été dernier, l'effet se ressent encore et pourrait possiblement diminuer les transferts.

«C'est un peu plus serré cette saison, a reconnu Nill lors d'un entretien téléphonique. Plusieurs équipes ont vraiment dû ajuster leur formations afin de respecter le plafond de cette année. Et ça n'a pas changé. Beaucoup d'équipes sont aux prises avec des joueurs dont le nom figure sur la liste des blessés à long terme. C'est beaucoup plus serré cette année que lors des saisons précédentes.»

Selon le site CapGeek, huit équipes n'ont pas d'espace sous le plafond salarial et peuvent ajouter des joueurs seulement en ayant recourt à la clause des joueurs blessés. Les Maple Leafs de Toronto figurent parmi elles.

Des équipes comme les Blackhawks et les Capitals de Washington sont dans une situation semblable tandis que les Canucks de Vancouver et les Flyers de Philadelphie, en vertu de leurs blessés, disposent grosso modo d'une marge de trois millions $.

Jarmo Kekalainen des Blue Jackets de Columbus, qui sont seulement à un point du huitième rang dans l'Association Est, ne peut recourir à la clause des joueurs blessés et dispose seulement d'un peu plus de deux millions $. Mais ce ne sont pas tous ses interlocuteurs qui peuvent en dire autant.

«C'est que tout le monde est probablement près du plafond, ce qui rend la tâche plus difficile, a déclaré Kekalainen. Évidemment, quand vous retranchez près de 10 pour cent du plafond salarial, ça affecte les échanges.»

Ray Shero et les Penguins de Pittsburgh, qui seraient impliqués dans les négociations pour obtenir le centre Ryan Kesler des Canucks, pourraient aussi utiliser la clause des joueurs blessés à long terme parce qu'on ignore toujours si le défenseur Kris Letang sera en mesure de revenir au jeu avant la fin de la saison régulière après avoir subi un accident vasculaire cérébral. Le gardien réserviste Tomas Vokoun est de retour à l'entraînement après avoir raté toute la saison jusqu'ici en raison d'un caillot de sang, et la saison de l'ailier Pascal Dupuis est terminée à la suite d'une blessure au genou.

CapGeek estime que les Penguins ont un montant de 1,195 millions $ sous le plafond, mais l'absence prolongée de Letang et le retour de Vokoun changerait tout.

«Pour dire vrai, je ne sais pas exactement de quelle marge je dispose, a affirmé Shero aux journalistes de Pittsburgh la semaine dernière. Il y a des inconnues avec la situation de Vokoun et Letang.»

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