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Ukraine: réunion lundi des ministres des Affaires étrangères de l'UE

Ukraine: réunion lundi des ministres des Affaires étrangères de l'UE

Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Union européenne vont se réunir en urgence lundi pour évoquer la situation en Ukraine, a annoncé samedi la chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton.

Mme "Ashton convoque un conseil extraordinaire des ministres des Affaires étrangères sur les développements en Ukraine lundi 3 mars. La réunion commencera à 13h00 (12h00 GMT)", a-t-elle annoncé sur Twitter.

La réunion de lundi sera la deuxième des chefs de la diplomatie des 28 pays membres de l'UE consacrée à la situation en Ukraine en moins de deux semaines. Le 20 février, les ministres des Affaires étrangères de l'UE avaient décidé de geler les avoirs et de priver de visas les responsables de la violence et d'un recours excessif à la force en Ukraine.

L'annonce de la réunion d'urgence lundi à Bruxelles intervient au moment où le recours à l'armée russe en Ukraine a été approuvé par le Conseil de la Fédération (sénat) russe à la demande du président Vladimir Poutine. A Kiev, les nouvelles autorités ukrainiennes ont appelé à la "mobilisation nationale".

De son côté, le Conseil de sécurité de l'Onu doit lui-aussi se réunir à nouveau dès samedi à New York au sujet de l'Ukraine.

"Il faut que toutes les parties en Ukraine puissent se mettre autour de la table, à notre instigation, et qu'on arrête l'escalade", a déclaré le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders.

"Je peux comprendre la volonté d'une partie de la population d'accélérer le processus en Ukraine, suite à l'accord que nous avions poussé la semaine dernière, mais c'était prendre un risque important de voir la situation" dégénérer. La réaction russe ne me surprend pas outre-mesure mais aujourd'hui, il me semble urgent de rétablir le dialogue", a-t-il dit au journal Le Soir.

Les sanctions décidées par l'UE n'ont pas encore été imposées ou détaillées, et les responsables visés non précisés. A l'origine, le président déchu Viktor Ianoukovitch ne devait pas être visé par les sanctions afin de laisser la porte ouverte à un dialogue. Mais sa décision de fuir en Russie a modifié la donne, ont estimé des diplomates européens s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

Le chef de la diplomatie suédoise, Carl Bildt a estimé sur son compte Twitter que la situation actuelle était "la pire crise européenne depuis longtemps. Nous avons besoin d'une UE solide dans une Europe instable".

Selon ces diplomates, un gel des avoirs et une privation de visas visant plusieurs hauts responsables à l'origine de l'usage excessif de la force contre les manifestants devrait probablement être décidé.

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