La réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la crise en Ukraine s'enlisait samedi dans des querelles de procédure, les Occidentaux réclamant que ces consultations à huis clos se transforment en session publique alors que Moscou refusait, selon des diplomates.
Après une suspension de séance de 40 minutes, les Etats-Unis ont demandé formellement que l'ambassadeur ukrainien puisse s'exprimer lors d'une séance publique qui serait suivie de consultations.
L'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, a déploré devant la presse que "certains pays veuillent changer le format de la réunion", fustigeant des "discussions de procédure stupides".
Un "vote sur la procédure" était envisagé pour décider du format de la réunion, ce qui se produit rarement au Conseil, a précisé un diplomate. En attendant, les discussions de fond sur le crise en Ukraine et en Crimée n'ont pas vraiment commencé.
Cette réunion du Conseil, la deuxième convoquée en urgence en deux jours sur ce dossier, avait été demandée par le Royaume-Uni après la menace d'intervention militaire russe brandie par Moscou.
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