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Montréal en Lumière: DJ Champion nous transporte dans son cinéma

Montréal en Lumière: DJ Champion nous transporte dans son cinéma
Agence QMI

L’église Saint-Jean-Baptiste était complètement transformée vendredi soir par la présence de Maxime Morin, alias DJ Champion, accompagné par ses G-Strings et par l’orchestre de chambre I Musici dirigé par Jean-Marie Zeitouni. Spectacle unique, laissant d’abord la foule rêvasser dans une ambiance cinématographique, la prestation contenait tout de même une énorme dose de groove, permettant aux spectateurs de terminer la soirée amplement énergisé.

Ayant offert ce spectacle une première fois lors du Festival de Jazz, DJ Champion a d’abord tenu à comparer la forme de l’événement passé à celui présent. S’étant énormément inspiré de l’église Saint-Jean-Baptiste durant les répétitions des dernières semaines, le DJ mentionnait qu’il n’y aurait «pas de silence» cette fois-ci, comparativement à la salle de la Place-des-Arts où il y avait moins d’effets d’échos. Puis, avant de lancer le bal, il a pris un moment pour remercier les quelque 1000 personnes présentes dans l’église.

Veston et chemise, DJ Champion était bien loin de ses T-shirts habituels. Et il était également très loin de ses DJ sets habituels. Quelques minutes après avoir entamé le concert, l’artiste et ses musiciens interprétaient 40#@%&!, instaurant parfaitement bien le ton de la soirée. À ce moment, la musique est devenue la bande sonore du film dont chaque spectateur pouvait s’imaginer dans sa tête. Il en était d’une réelle création de scénarios avec une trame sonore qui nous défilait sous les yeux. Le voyage cinématographique était hallucinant !

Une œuvre méticuleuse

Poursuivant sous cette ambiance suspicieuse, Pierre-Philippe Côté, alias Pilou, s’est emparé du micro pour chanter notamment Dat Train et Requiem Dem. Lorsqu’on observait DJ Champion, on y voyait à ce moment un homme très concentré. Agitant ses mains, l’artiste faisait quelques signaux à ses G-Strings pour s’assurer que le résultat musical était finement dosé.

«Ça va grouiller»

C’est lorsque le public a vu la rappeuse du groupe Random Recipe (Fab) monter sur scène qu’il a su que le spectacle prendrait une tangente plus active que passive. «Ça va grouiller», a lancé le DJ avant d’opter pour Every New Now, figurant toujours sur l’album °1.

La démoniaque Half a Mile, la latine Montecristo, la convaincante Grand Prix ainsi que quelques autres titres de °1 se sont succédé avant de laisser place à une fin de soirée disjonctée à souhait, tel qu’on connaît notre DJ Champion international. Dès les premières notes d’Alive Again, la foule s’est mise à hurler et à sautiller, témoignant du même coup du «grand» confort des bancs d’église… Il était en effet bien temps de se mettre à se trémousser et Maxime Morin l’avait compris.

Il a donc livré un rappel soi-disant «improvisé» (même s’il disait en avoir répété le contenu durant l’après-midi), avec Keep On et No Heaven. «Oh lord, there is no heaven» ne pouvait mieux clôturer cet événement de communion entre l’église, le public et la musique! Exquis!

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