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Cocaïne à bord d'un cargo panaméen: jusqu'à 22 ans de réclusion prononcés en appel en France

Cocaïne à bord d'un cargo panaméen: jusqu'à 22 ans de réclusion prononcés en appel en France

La cour d'assises spéciale d'appel de Rennes, dans l'ouest de la France, a prononcé samedi des peines allant jusqu'à 22 ans de réclusion criminelle dans l'affaire du Junior, un cargo panaméen arraisonné par la Marine française au large de l'Afrique en 2008 avec plus de 3 tonnes de cocaïne à bord.

Cet arrêt, qui conclut un procès fleuve débuté le 10 février, est marqué par la condamnation à 22 ans de réclusion criminelle du Grec Andrea Tsakiris, 58 ans, reconnu comme étant l'un des cadres dirigeants du réseau, et dont l'acquittement faute de preuves suffisantes en première instance en 2012 avait en grande partie motivé l'appel du parquet. Il a été écroué à l'issue de l'audience.

Cinq cadres intermédiaires grecs, sierra-léonais et bissau-guinéen ont été condamnés à des peines de 12 à 16 ans de réclusion.

Le Junior avait été arraisonné le 7 février 2008 dans le golfe de Guinée par des commandos de la Marine française, qui avaient trouvé à bord un chargement de 107 caisses de 30 kilos de cocaïne. Il s'agit de la deuxième prise la plus importante de cocaïne réalisée à ce jour par des forces françaises.

La cargaison, selon le parquet, était d'une valeur de 900 millions d'euros. Les trafiquants avaient pris livraison de la drogue au large du Brésil et devaient apparemment la décharger en Algérie.

Onze accusés, dont cinq comparaissaient détenus et quatre libres, étaient cités devant une d'assises spéciale composée uniquement de magistrats professionnels.

Les cinq matelots du Junior, tous sierra-léonais, acquittés en première instance car alors considérés comme ayant agi sous la contrainte, ont été condamnés à 5 ans de prison dont 4 assortis d'un sursis simple. Leur peine ferme a été couverte par la détention provisoire.

Le parquet avait requis jusqu'à 25 ans de réclusion pour les cadres du réseau.

phs/jeb

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