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Un château-fort pour la recrue libérale Jean-François Garneau

Un château-fort pour la recrue libérale Jean-François Garneau

Le Parti libéral du Québec va réserver sa forteresse de Robert-Baldwin à une des recrues de son équipe économique sur qui il mise beaucoup : Jean-François Garneau.

C'est du moins le scénario le plus probable, selon ce qu'a appris La Presse Canadienne vendredi.

Il n'est cependant pas exclu qu'il atterrisse plutôt dans Nelligan, autre forteresse libérale, laissée vacante par Yolande James. Mais il aura assurément une circonscription de choix.

Peu connu du grand public, M. Garneau a joué un rôle actif lors de la course à la direction du PLQ en conseillant Philippe Couillard sur les questions d'ordre économique. C'est aussi lui qui avait organisé en août 2013, pour le compte du PLQ, le Forum des idées pour le Québec, qui devait permettre de renouveler le programme du parti.

Il est le fils de Raymond Garneau, qui fut ministre des Finances dans le gouvernement de Robert Bourassa et candidat défait à la direction en 1978. Raymond Garneau avait lui aussi appuyé publiquement M. Couillard durant la course à la direction de l'an dernier.

Jean-François Garneau se présente avec un bagage intéressant : détenteur d'un MBA en finances de HEC Montréal, boursier Rhodes en 1982, il est consultant à Montréal en gestion de risque pour une firme française de gestion, Plénitudes : Prospective & Management.

Pendant plusieurs années, il a occupé des fonctions stratégiques de gestion de risque chez Bombardier Transport, à Berlin, en Allemagne, puis à Zurich, en Suisse.

Il a aussi écrit deux livres, dont Le Québec économique : panorama de l'actualité dans le monde des affaires, en 1996.

Contrairement au Parti québécois, le PLQ ne veut rien laisser filtrer des candidatures qu'il offrira à la population, lors des prochaines élections générales, attendues sous peu.

Le PLQ veut même attendre le déclenchement officiel avant de faire connaître ses candidats-vedettes, en particulier ceux formant son équipe économique, sur laquelle il mise beaucoup pour asseoir sa crédibilité comme parti apte à reprendre le pouvoir.

Une rumeur persistante laisse entendre que l'ancien président d'Investissement Québec, Jacques Daoust, ferait aussi partie de cette équipe. Il atterrirait éventuellement dans Verdun, circonscription laissée vacante par le départ imprévu d'Henri-François Gautrin.

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