L'attaquant de West Bromwich Albion Nicolas Anelka a été suspendu cinq matchs en raison de sa « quenelle », geste considéré par plusieurs comme antisémite, du 28 décembre dernier.
La Fédératin anglaise (FA) a pris la décision jeudi, après deux jours d'audience.
Le joueur de 34 ans devra aussi payer une amende de 148 761 dollars (97 300 euros) et s'engager à suivre un stage éducatif.
Il a sept jours, après avoir reçu sa suspension par écrit, pour faire appel de la décision.
« La commission de discipline indépendante a estimé que Nicolas Anelka avait enfreint de manière aggravée la loi E3 de la FA et lui a infligé cinq matches de suspension ainsi qu'une amende, même s'il a la possibilité de faire appel », a indiqué la FA dans un communiqué.
Selon l'organisme, Nicolas Anelka, entendu mardi et mercredi, a continué de nier les charges retenues contre lui.
Anelka avait célébré son premier but de la saison en faisant la fameuse « quenelle ». Selon lui, ce geste est une « dédicace anti-système » à son ami Dieudonné, l'humoriste qui en est l'inventeur.
« Je ne suis ni antisémite ni raciste », a-t-il répété à plusieurs reprises.
La « quenelle », qui s'effectue un bras tendu vers le bas, l'autre bras replié pour toucher l'épaule, est au coeur d'une vive polémique en France. Elle a même été qualifiée de « salut nazi inversé » par Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme.
Il y a quelques semaines, Dieudonné s'est même vu refuser l'accès en Grande-Bretagne à cause de ce geste.
Ce n'est pas la première suspension d'Anelka. Il avait été suspendu 18 matchs, en 2010, pour avoir insulté un sélectionneur au Mondial.