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Kenya: poursuites abandonnées contre 41 personnes inculpées d'appartenance aux shebab

Kenya: poursuites abandonnées contre 41 personnes inculpées d'appartenance aux shebab

Un tribunal kényan a abandonné mercredi les charges contre 41 personnes inculpées d'appartenance aux islamistes somaliens shebab après des émeutes dans la ville côtière de Mombasa, et libéré sous caution 29 autres arrêtées en même temps qu'eux, a constaté l'AFP.

Le 2 février, une centaine de personnes avaient été arrêtées dans la deuxième ville du Kenya lors de violences consécutives à un raid de la police contre la Masjid Musa, une mosquée radicale soupçonnée d'être un repaire de partisans des shebab où, selon les forces de l'ordre, se tenait alors une "convention jihadiste".

Une trentaine de suspects - pour l'essentiel des mineurs - avait été ensuite été libérés sans inculpation.

Les 70 autres avaient comparu le 12 février, sous haute sécurité, et avaient été inculpés d'appartenance à un groupe terroriste - en l'occurence les shebab somaliens -, possession illégale d'armes à feu, entente en vue de commettre une infraction, incitation à la violence, possession de munitions, vol avec violence, possession de matériel illégal lié à un groupe terroriste.

Mercredi, le juge Richard Oden-yo en a libéré 41, par manque de preuves. Les 29 autres ont été libérés en échange d'une caution de 500.000 shillings (4.200 euros) chacun.

Mardi, les autorités kényanes avaient mis en garde contre une menace croissante de radicalisation d'islamistes dans le pays, notamment dans la mosquée Masjid Musa.

Le pays a été visé par une série d'attaques imputées ou revendiquées par les shebab ces dernières années. Les insurgés somaliens ont notamment revendiqué l'attaque du centre commercial Westgate de Nairobi fin septembre, qui a officiellement fait 67 morts.

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