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Thief: quand le vol devient un art (PHOTOS/VIDÉO)

«Thief»: quand le vol devient un art (PHOTOS/VIDÉO)

Eidos Montréal a la lourde tâche de remettre au goût du jour des jeux cultes d’autrefois, mais qui n’ont pas connu de suite. Après un incroyable Deus Ex Human Revolution en 2011, le studio revient avec Thief, une grande aventure où on incarne un voleur dans un monde digne de Jules Vernes.

Lancée en 1998, la franchise Thief a su fédérer de nombreux joueurs grâce à une jouabilité toute en finesse, et un jeu qui a toujours su privilégier la discrétion aux combats. Ce nouvel opus reprend de nombreux codes de ses prédécesseurs, mais les remet au goût du jour avec des graphismes qui exploitent à merveille les consoles de nouvelle génération.

Le joueur incarne Garret, un maître voleur qui sévit dans une ville qui ressemble beaucoup au Londres du XIXe siècle. C’est lors d’une mission périlleuse qu’il sera amené à entrer en contact avec une puissante confrérie qui exploite les pouvoirs immenses d’une pierre ancienne. Mais un accident arrive, et notre héros se réveille un an plus tard, en partie changé. Garret va alors devoir démêler de nombreux mystères.

Maître de la discrétion

À l’opposé des jeux qui proposent toujours plus d’action avec moult armes et technologies de plus en plus poussées, Thief joue sur le registre de la discrétion absolue. On ne trucide pas les adversaires par dizaines, mais on détourne leur attention et on passe dans leur dos. On peut bien sûr choisir d’en éliminer certains, mais là encore, tout se fera souvent dans la discrétion en les assommant.

Il faut dire qu’en combat direct, Garret brille difficilement. Heureusement, il peut compter sur son arc pour tirer divers projectiles comme des flèches à eau, pratiques pour éteindre les torches. Son pouvoir de concentration lui permettra de déjouer les pièges, puis, en l’améliorant, de se faufiler toujours plus discrètement.

Un jeu superbe

Visuellement, Thief est une réussite totale sur les consoles de nouvelle génération, mais nous n’avons malheureusement pas vu les versions PS3 et Xbox 360. Édifices en ruines, temples majestueux, souterrains terrifiants, et même une maison close, Thief vous fera voyager dans les dédales de cette sombre ville, porté par des graphismes somptueux.

Domptez la difficulté

La difficulté de Thief est un facteur à prendre en considération, car il est destiné à être rejoué. À partir du niveau moyen, il ne se montre pas vraiment généreux quant à l’argent gagné, et ce qu’il est possible de débloquer dans l’aventure. Si vous voulez prendre du bon temps, n’hésitez pas à mettre le jeu en mode facile.

Quelques défauts

Si Thief s’avère très bon, il est par contre entaché de quelques défauts. Ainsi, pour un jeu destiné à être rejoué, il faut se rendre devant le bon endroit pour relancer une mission déjà jouée. Mais comme il n’y a aucune indication sur la carte, ce sera à condition de se souvenir de son emplacement. Si chaque mission s’avère souvent intense, il n’en va pas de même des déplacements dans la ville pour s’y rendre, surtout que les emplacements de certains passages d’une zone à une autre sont illogiques, par exemple une fenêtre au fond d’une chambre d’une bâtisse. Bref, un déplacement rapide manque parfois cruellement, et oblige à apprendre la ville par cœur.

Pas aussi bien fini dans son équilibre que l’était Deus Ex Human Revolution, Thief réussit néanmoins à proposer une longue aventure originale. Par contre, une mise à jour pour des déplacements rapides serait vraiment souhaitable.

Thief sera disponible le 25 février sur PS4 – PS3 – Xbox One – Xbox 360 et PC

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