Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Ukraine: les évènements depuis l'explosion de violence en Ukraine mardi

Ukraine: les évènements depuis l'explosion de violence en Ukraine mardi

Principaux événements en Ukraine depuis l'explosion de violence à Kiev qui a fait environ 80 morts depuis mardi :

- MARDI 18 FEVRIER :

- Un défilé de 20.000 manifestants pro-européens dégénère en affrontements avec les forces de l'ordre près du Parlement où doit être débattue une réforme constitutionnelle.

- Les forces antiémeute Berkout, précédées de véhicules blindés équipés de canons à eau, lancent l'assaut pour évacuer les milliers de contestataires rassemblés sur le Maïdan, la place de l'Indépendance occupée depuis trois mois.

- A Lviv (ouest), 5.000 manifestants s'emparent de bâtiments officiels et de dépôts d'armes.

- MERCREDI 19 :

- Après une nuit de violences, manifestants et policiers se font face sur le Maïdan.

- Plusieurs pays européens réclament des sanctions contre les responsables de la répression, Paris et Berlin condamnent des "actes inqualifiables et inadmissibles".

L'ONU appelle à une "enquête urgente et indépendante", l'Otan menace de remettre en cause sa coopération avec Kiev.

- A l'issue d'une rencontre avec l'opposition, le président Viktor Ianoukovitch annonce dans la soirée une "trêve". Le bilan des affrontements depuis mardi s'élève à 26 morts dont 10 policiers.

- JEUDI 20 :

- Des centaines de manifestants radicaux enfoncent le cordon de police sur le Maïdan, reprenant le contrôle de la place. Les forces de l'ordre ripostent en ouvrant le feu à balles réelles.

- Le maire de Kiev, imité par 12 députés, quitte le parti au pouvoir pour protester contre le "bain de sang", les violences ayant fait jeudi au moins 60 morts, selon l'opposition.

- A Bruxelles, accord de l'UE sur des sanctions ciblées, interdictions de visas et gels d'avoirs, contre les responsables de la répression. Washington menace, Ottawa élargit ses sanctions.

- Une troïka européenne (France, Allemagne, Pologne) rencontre à plusieurs reprises le président Ianoukovitch et les leaders de l'opposition. Les négociations se prolongent pendant la nuit, en présence d'un représentant du Kremlin.

VENDREDI 21 :

- Juste avant 14H00 GMT, le président Ianoukovitch et les responsables de l'opposition signent en présence des médiateurs européens un accord de sortie de crise qui prévoit des concessions majeures à l'opposition, dont une élection présidentielle anticipée, la formation d'un gouvernement de coalition et une réforme constitutionnelle.

- Les députés débattent d'une réforme constitutionnelle réduisant les pouvoirs du président.

- Démission du chef adjoint de l'état-major de l'armée pour protester contre les tentatives d'impliquer l'armée dans le conflit.

SAMEDI 22 :

- Le parlement vote la "libération immédiate" de l'opposante emprisonnée Ioulia Timochenko. A sa sortie de prison, l'ancienne Première ministre part pour Kiev, sur le Maïdan. "La dictature est tombée" proclame-elle sur le site internet de son parti.

- Le président Viktor Ianoukovitch assure qu'il ne démissionnera pas et dénonce un "coup d'Etat". Il reçoit aussitôt le soutien de la Russie. Le président du parlement annonce quelques heures après que Viktor Ianoukovitch a tenté de quitter le pays pour Moscou mais en a été empêché par des gardes-frontières. Il serait dans la région de Donetsk (est).

- Les députés fixent au 25 mai la date d'une élection présidentielle anticipée, destituant de facto Viktor Ianoukovitch. "Le président Viktor Ianoukovitch ne remplit plus ses fonctions" précise la résolution.

fm-lc/bds

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.