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Washington salue l'accord en Ukraine, veut son application immédiate

Washington salue l'accord en Ukraine, veut son application immédiate

La Maison Blanche a salué vendredi la signature d'un accord de sortie de crise en Ukraine et souhaité qu'il soit appliqué immédiatement, alors que le président Barack Obama devait parler au téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine.

"Les Etats-Unis saluent l'accord signé aujourd'hui entre le président ukrainien (Viktor) Ianoukovitch et les dirigeants de l'opposition", a déclaré le porte-parole de l'exécutif américain, Jay Carney.

Cet accord, qui vise à mettre fin aux violences qui ont ensanglanté le centre de Kiev cette semaine, "est cohérent avec ce que nous avons demandé, c'est-à-dire une fin de l'escalade de la violence, des changements constitutionnels, un gouvernement de coalition et des élections anticipées", a remarqué M. Carney dans un communiqué.

"Nous soutenons les efforts de tous ceux qui ont négocié cet accord (et) saluons le courage des dirigeants de l'opposition qui ont reconnu qu'il était nécessaire de faire des compromis", a ajouté le porte-parole, en soulignant que son pays surveillerait "de près" l'application de l'accord.

"A ce sujet, nous appelons à une application immédiate des premières mesures" prévues par l'accord, notamment la fin des violences et l'adoption des mesures constitutionnelles au Parlement, a-t-il dit.

En outre, "il faut que les responsables des violences et des victimes depuis le début de la crise rendent des comptes, et nous restons prêts à imposer des sanctions supplémentaires si nécessaire", a prévenu le porte-parole.

Sa collègue du département d'Etat, Marie Harf, a de son côté indiqué que "nous n'excluons pas des mesures supplémentaires, dont des sanctions, en particulier s'il y a encore des violences ou une violation de l'accord".

Pour elle, "l'Ukraine a une chance de sortir de la situation terrible dans laquelle (ses habitants) se trouvent. Ils ont deux choix: l'un où nous pouvons appliquer l'accord, mettre fin à la violence, aller vers l'avenir que les Ukrainiens méritent". Dans le cas contraire, "nous avons de nombreux outils (diplomatiques) à notre disposition", a-t-elle noté, en refusant toutefois d'en dire plus sur la nature précise des sanctions qui seraient imposées.

La crise en Ukraine a été ouverte en novembre par la suspension des négociations sur un accord d'association avec l'Union européenne, au profit d'une relance des relations économiques avec Moscou.

Lors de son point de presse à la mi-journée, M. Carney a expliqué que M. Obama "est en train de parler à l'heure actuelle avec le président Poutine, ou il est sur le point de le faire, et évidemment ils vont parler de l'Ukraine".

Il n'a pas donné plus de détails sur le fond.

"C'est un fait que la Russie a intérêt à ce que la violence prenne fin en Ukraine, comme les Etats-Unis et nos amis européens y ont intérêt, ainsi que les Ukrainiens", a remarqué le porte-parole.

tq-nr/sam

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