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Georges St-Pierre : «l'humilité est la clé du succès»

Georges St-Pierre : «l'humilité est la clé du succès»
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Qui a dit que Georges St-Pierre n’était plus en forme? Bon, c’est vrai que l’homme de 32 ans vient récemment d’annoncer son retrait de l’UFC (Ultimate Fighting Championship), mais l’ex-champion des mi-moyens assure que ce n’est qu’une pause momentanée et qu’il possède toujours la flamme intérieure.

Avant de décider de retourner peut-être un jour sur le ring, l’athlète accompagne la sortie de GSP : L’ADN d’un champion, un documentaire de Kris Manchester et Peter Svatek et qui revient sur l’ascension fulgurante du Québécois originaire de St-Isidore.

Dès les premières images, le documentaire ressemble plutôt à un joli pamphlet à la gloire de St-Pierre. Porté au pinacle par une destinée hors du commun, le jeune GSP, victime d’intimidation durant son enfance, devient à 26 ans le champion du monde dans sa catégorie. «On essaie toujours de montrer ses bons côtés, c'est le propre de l'homme, explique St-Pierre en entrevue plus tôt cette semaine pour le Huffington Post Québec. Mais les réalisateurs m'ont dit qu'ils voulaient aussi filmer mes côtés plus sombres et c'est ce qu'on a fait ensemble».

Le film prend donc une ampleur lorsqu'on aborde les combats de St-Pierre, intérieurs cette fois, face à ses problèmes mentaux. «Moi aussi j’ai des soucis dans la vie. Tout le monde connaît déjà l’intimidation que j’ai subie quand j’étais plus jeune. Le documentaire aborde aussi mes troubles psychologiques en racontant l’enfer que j’ai traversé. J’étais au top de ma carrière et à la suite d’une blessure grave au genou tout s’est effondré. Une phase vraiment difficile à surmonter.»

Lutter contre la maladie mentale

Atteint d’obsession compulsive, St-Pierre a depuis remonté la pente, même s’il a conscience que tout reste encore fragile. «Durant le tournage, personne ne savait quel chemin j’allais prendre. C’était un vrai pari. J’aurai pu ne jamais revenir. En fait, le monde ne le sait pas, mais j’étais à deux doigts de ne plus jamais revenir mentalement.»

Si l’athlète a choisi de prendre une pause, c’est surtout pour préserver sa santé. «Les choses commençaient à me rendre fou, à un tel point que je pouvais plus me contenir. Il fallait que je sorte de la compétition avant qu’il soit trop tard.»

Au fond, malgré son titre un peu pompeux, le documentaire est davantage un portrait humain. On y découvre un Georges St-Pierre rigolard entouré d’amis proches et d’une famille, en particulier le père, toujours les deux pieds sur terre à St-Isidore. «Je suis généralement une personne discrète qui n’aime pas trop ouvrir mes portes aux journalistes. Pour les besoins du film, j’ai autorisé la caméra à filmer des moments intimes, car je voulais qu’on voie dans quel environnement j’évolue et quelle éducation j’ai reçue. Je reste une personne attachée à mes origines modestes.»

GSP assure n’avoir rien à prouver. Par contre, il veut démontrer que son expérience peut s’avérer un exemple pour les plus jeunes et que pour réussir, il faut obligatoirement passer par le chemin de l’authenticité.

«L’humilité est la clé du succès. Tout commence par un rêve. Pour le réaliser, on doit travailler fort avec persévérance. Tout ce que j’ai fait dans ma vie, c’était pour atteindre mes objectifs. Le documentaire montre que pour arriver là où j’en suis, ce n’est pas de l’argent qu’il faut, ni de la gloire ou du bling-bling, mais des sacrifices. Voilà le véritable prix à payer pour devenir un champion.»

GSP : L’ADN d’un champion (Takedown - The DNA of GSP) – Remstar – Documentaire sportif – Au cinéma le samedi 22 février 2014 à 16h00 et le lundi 24 février 2014 à 19h30 – Canada.

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