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Dopage: les haltérophiles grecs privés de JO réhabilités au bout de six ans

Dopage: les haltérophiles grecs privés de JO réhabilités au bout de six ans

Six ans après les JO de Pékin, la justice grecque a blanchi vendredi de l'accusation de dopage onze haltérophiles et leur entraîneur qui avaient été privés de compétition, réduisant à néant les espoirs de médaille grecque dans cette discipline phare, a indiqué l'agence de presse ANA (semi-officielle).

L'entraîneur national de l'équipe d'haltérophilie Christos Iakovou encourait cinq ans de prison pour trafic et usage de stéroïdes par ses onze athlètes également poursuivis.

Les sportifs avaient été contrôlés positifs en avril 2008, à trois mois des jeux Olympiques de Pékin. La Fédération internationale d'haltérophilie (IWF) avait sanctionné la Grèce en réduisant son quota pour la compétition de huit à quatre haltérophiles.

Christos Iakovou avait nié toute volonté de dopage, incriminant une erreur d'un laboratoire chinois dans la préparation d'un complément alimentaire.

Lors du procès, le procureur a été convaincu par cet argument et a demandé la relaxe des athlètes ainsi que de treize autres personnes mises en cause dans le trafic présumé et également blanchies.

En 2011, la justice grecque, invoquant l'absence de preuves, avait également relaxé en appel les sprinters grecs Ekaterini Thanou et Costas Kenteris, accusés d'avoir prétexté un accident de moto afin d'éviter un test antidopage juste avant les jeux Olympiques d'Athènes en 2004.

jph/smk/jgu

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