Les prix de l'arabica ont bondi de 15% en deux jours, atteignant mercredi leur plus haut niveau depuis un an et trois mois, à cause de la sécheresse persistante au Brésil.
Après avoir atteint mardi un plus haut en un an, l'arabica est monté mercredi à son niveau le plus élevé depuis fin octobre 2012, à 161,50 cents la livre à New York.
Il a ainsi bondi de 15% en seulement deux jours. Depuis le début de l'année, cette espèce de café considérée de meilleure qualité que le robusta, a grimpé de 45%.
Le robusta n'est pas en reste puisque ce café côté à Londres a atteint mercredi 1.925 dollars la tonne, son niveau le plus élevé depuis six mois.
"La sécheresse en cours au Brésil, premier producteur mondial de café, continue d'inquiéter les acteurs du marché", ont expliqué les experts de Commerzbank.
Le Brésil, qui fournit presque un tiers des exportations mondiales de café (principalement d'arabica), a connu son mois de janvier le plus sec des vingt dernières années tandis que les quelques pluies qu'a connu le pays le weekend dernier n'ont pas suffi à rassurer les investisseurs.
"Cooxupe, la plus grande coopérative mondiale, craint que ses cultures dans le Minas Gerais, la région caféière la plus importante du Brésil, ne donnent des récoltes en baisse de 30%", a-t-on continué chez Commerzbank.
Ce temps exceptionnellement sec intervient à un moment crucial du développement des fruits des caféiers, pouvant notamment les faire tomber prématurément alors que la récolte doit intervenir à partir d'avril/mai.
Le sucre, dont le Brésil est également premier producteur et exportateur mondial de sucre, a aussi vu ses cours augmenter fortement ces derniers jours.
Mercredi, la tonne de sucre a ainsi atteint 459,80 dollars à Londres, son plus haut niveau depuis deux mois et demi, tandis que la livre de sucre cotée à New York est montée jusqu'à 16,80 cents, son maximum en deux mois.
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